Libérez votre énergie !
- Philippe VINCENT

- 16 juin
- 4 min de lecture
Ou comment accorder le moteur intérieur au tempo effréné de la vie professionnelle.
Il était une fois une consultante sportive, une épaule blessée, et un vide énergétique. Ce vide-là, plus pernicieux que la fatigue physique, s’est transformé en quête : où puiser, désormais, sa force de propulsion ?
Dans cet échange, Béatrice Rivas-Siedel, nous entraîne dans un voyage introspectif : comprendre l’énergie, la sentir, la diagnostiquer… et la renouveler.

Source : Webinaire réalisé par Mme Béatrice Rivas-Siedel, disponible à l'adresse : https://youtu.be/ETnuEe3WA7M
Béatrice Rivas-Siedel est coach professionnelle, Formatrice et Conférencière, spécialisée en Leadership et Management Interculturel et Intergénérationnel.
Énergie : ce souffle intérieur qui propulse ou qui fige
« Tout est énergie », disait Einstein. Pour les consultants, travailleurs de l’ombre et de l’intensité cognitive, l’énergie n’est pas un luxe : c’est une ressource stratégique, vitale, que l’on ne peut ni stocker ni tricher. Elle fluctue, se recharge, s’épuise, se régénère… si l’on y prête attention.
Mais qu’est-ce que l’énergie, sinon ce carburant intime qui nous anime ? Le chat s’anime : les mots affluent. Vitalité, joie, enthousiasme, force tranquille. L’énergie, c’est aussi cette météo intérieure qui dicte nos décisions, colore nos journées, éclaire ou assombrit nos relations.
La pile humaine : quatre niveaux, un seul équilibre
Le corps humain, une pile humaine qui se compose de quatre niveaux d’énergie interconnectés :
Physique, le socle du corps : mouvement, sommeil, alimentation.
Émotionnelle, la capacité à ressentir, exprimer et réguler ses émotions.
Mentale, la lucidité de la pensée, la concentration, la mémoire.
Spirituelle, le sens, l’alignement, la raison d’être.
Ces niveaux forment une unité vivante : toucher à l’un, c’est affecter les autres. Une mauvaise nuit (physique) rend grognon (émotionnel), distrait (mental) et cynique (spirituel). Inversement, une randonnée en forêt ou un déjeuner joyeux peuvent réaligner tout l’édifice.
Trois grands principes énergétiques
Trois lois gouvernent ce mécanisme subtil :
L’énergie se consomme puis se récupère. On ne fait pas des réserves éternelles. Chaque dépense exige son repos, sans quoi une dette énergétique s’installe – discrète d’abord, ravageuse ensuite.
Nous sommes émetteurs et récepteurs d’énergie. Nos échanges nourrissent ou vampirisent. D’où cette question simple et brutale à poser après chaque interaction : est-ce que je me sens plus vivant qu’avant ?
Nous avons chacun une signature énergétique. Certains carburent à l’action, d’autres à l’émotion, d’autres encore à la méditation. Se connaître est essentiel pour choisir la bonne recharge au bon moment.
Des cas concrets pour explorer chaque type d’énergie
Exemple de personnages fictifs, mais si familiers...
Arnaud, informaticien brillant, travaille 12h par jour et se sent vide. Sa pile mentale est à plat. Il doit écrire, marcher, déléguer, méditer, dire non.
Laurent, responsable colérique, irrite tout son entourage. Il est émotionnellement saturé. L’écoute, la CNV, le théâtre ou les pauses musicales sont suggérés comme échappatoires régénérantes.
Maria, notaire sédentaire, ressent une fatigue persistante. Il lui faut bouger, même un peu, même lentement : marcher plus loin, instaurer des mini-rituels, mieux dormir.
Ces cas illustrent les dynamiques énergétiques à l’œuvre et les leviers possibles. À chaque type d’énergie, ses moyens de recharge.
Recharger en pratique : outils et approches
Exemple de propositions simples et puissantes pour recharger son éneegie :
Pour le mental : la déconnexion, l’écriture, la méditation de pleine conscience, la visualisation positive.
Pour l’émotionnel : activités créatives (musique, peinture), relations nourrissantes, humour, théâtre, sourire intérieur (pratique taoïste).
Pour le physique : sport doux, micro-siestes, respiration (dynamisante ou relaxante), alimentation adaptée, sommeil régulier.
Pour le spirituel : un manifeste personnel, des questions de fond (“Pourquoi je fais ce métier ?”, “À quoi je veux contribuer ?”).
La méthode phare : la méthode 365 (3 fois par jour, 6 respirations/minute, pendant 5 minutes), pour revenir à soi et pacifier le système nerveux.
L’énergie spirituelle : le sens, ultime levier
Quand tout va bien mais que quelque chose ne vibre plus, c’est sans doute ici que la pile faiblit. L’énergie spirituelle donne un cap, une lumière intérieure. Elle ne s’improvise pas : elle se cultive. Avec des questions puissantes :
Qu’est-ce que je veux transmettre ?
À quoi ai-je envie de dire oui ?
Qu’aimerais-je que l’on dise de moi à ma mort ?
Cette énergie, si elle est là, peut tout sublimer. Si elle manque, elle affaiblit le corps, embrouille l’esprit, fragilise les émotions.
Conclusion : se connaître pour mieux rayonner
Interroger son énergie est un moment d’apprentissage : un miroir qui invite à une écologie personnelle, à un soin doux de soi, à un respect du vivant – en soi comme chez les autres. Il ne donne pas une vérité, mais une méthode, un langage, une vigilance bienveillante.
Le salarié, le professionnel indépendant, comme tout être humain, n’est pas un outil. Il est un organisme vibrant, complexe, sensible, avec ses saisons et ses marées. Libérer son énergie, c’est retrouver son rythme, oser dire non, s’entourer juste, respirer mieux… et parfois, simplement, ne rien faire.
Car oui, on devient ce à quoi l’on prête attention.
Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️





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