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  • Coaching de santé : quand la conscience devient soin

    Dans un monde où l’on meurt désormais moins de blessures aiguës que d’usures chroniques, où l’appendicite a cédé sa terreur à l’arthrose silencieuse et aux désordres métaboliques, il est devenu urgent de repenser ce que signifie « prendre soin ». Et c’est dans cette brèche qu’intervient le Dr Jean-Luc Monsempès , médecin de formation, pionnier du coaching de santé, arpenteur de la complexité humaine. Ce webinaire, présenté dans le cadre d’ ICF Synergie , n’est pas une simple conférence sur un concept émergent. C’est un manifeste, une invitation à réintégrer le vivant dans nos pratiques d’accompagnement, qu’elles soient médicales, psychologiques ou simplement humaines. Pratiquants de Taï ji Quan Source : Webinaire ICF Synergie du Dr Jean-Luc Monsempès sur le "Coaching santé... les clés du changement" - lien YouTube : https://youtu.be/K8N2-fnGu9w Jean-Luc Monsempès n’est pas un médecin comme les autres. Après un début de carrière sur le terrain – de la médecine tropicale aux urgences du SAMU – il a peu à peu quitté les hôpitaux pour explorer les marges : celles de l’industrie pharmaceutique d’abord, puis des sciences humaines, de la programmation neurolinguistique à l’hypnose ericksonienne. Son propos est à la croisée de tous ces mondes. Une bascule nécessaire : du médical au relationnel Le coaching de santé n'est pas un énième outil à la mode ou une technique d’auto-guérison spectaculaire. Le système médical, excelle à diagnostiquer, prescrire, prévenir. Mais entre les recommandations d’un professionnel et leur mise en œuvre réelle par le patient, il y a un abîme. Et dans cet espace non comblé – entre savoir et pouvoir, entre connaissance et transformation – s’inscrit la mission du coach de santé. Il s'agit d'une approche fondée sur une relation interpersonnelle, dans laquelle la personne accompagnée fixe ses propres objectifs, découvre ses propres ressources, apprend activement et prend la responsabilité de ses comportements. En somme, il s’agit de faire du patient un acteur de sa propre santé, et non plus un objet passif des soins. Mais cette approche ne s’improvise pas. Elle requiert une double compétence : la connaissance des dynamiques biologiques, psychologiques, sociales et spirituelles qui traversent un être humain, et une capacité d’écoute, de questionnement, de présence, qui dépasse la simple rationalité. Le coaching de santé ne remplace pas la médecine ; il la complète. Il est cet espace où l’on peut se dire : « Mon médecin m’a prescrit ceci, mais comment puis-je, moi, l’habiter ? Comment puis-je en faire un geste qui a du sens ? » De la pathogénèse à la salutogénèse Comment passer d’une médecine de la pathogénèse à une approche de la salutogénèse ? Là où la première cherche les causes de la maladie pour les éradiquer, la seconde s’intéresse à ce qui crée et soutient la santé. Inspirée des travaux du sociologue Antonovsky , cette perspective postule qu’il existe, en chacun de nous, un potentiel de santé à activer. Le stress, loin d’être un ennemi à éliminer, devient ici une donnée incontournable de la vie, qu’il convient de réguler plutôt que de fuir. Le coach de santé ne vise donc pas uniquement la disparition du symptôme, mais l’émergence d’un nouveau rapport à soi et au monde, plus aligné, plus vivant. Il ne guérit pas au sens médical du terme, mais il accompagne un processus de transformation qui peut, parfois, faire advenir la guérison. Une vision écosystémique de la santé La santé est un tout. Elle ne se limite pas à l’état des organes, ni même au bien-être psychologique. Elle inclut le social, le culturel, le spirituel. Pour l’exprimer, il faut s'intéresser au modèle de Ken Wilber , qui distingue quatre quadrants : le biologique (ce qui se voit à l’extérieur d’un individu), le psychologique (ce qui se vit à l’intérieur), le culturel (les croyances, les récits partagés) et le social (les structures, les contextes de vie). Une maladie chronique comme la sclérose en plaques, par exemple, ne peut être appréhendée uniquement comme un dysfonctionnement immunologique. Elle s’enracine dans une histoire personnelle, une culture, une manière de vivre et de donner du sens au monde. Et c’est dans cette globalité, dans cette interdépendance des systèmes, que le coach de santé intervient. Le symptôme comme message Le symptôme n’est plus un ennemi à vaincre, mais une information à décoder. Dans une perspective systémique, il signale un déséquilibre, une rupture, une tension entre différentes dimensions de l’être. Il parle autant de l’histoire de la personne que de son contexte actuel, de ses croyances que de ses émotions. Dans cette vision, le coach de santé devient un traducteur. Il aide à entendre ce que le corps tente de dire, à relier les signaux du vivant à une intelligence plus profonde. Il est un catalyseur d’émergence, un facilitateur d’unité. Le poids du passé, la puissance des croyances L’impact des expériences d’enfance – les « ACE » (Adverse Childhood Experiences) – sur la santé à l’âge adulte - nous permet d'affirmer ce lien : maltraitance, négligence, insécurité affective ont un impact profond, parfois invisible, sur le corps, le système immunitaire, le comportement. Mais ce passé ne détermine pas tout. À condition de le revisiter, de le mettre en lumière, de transformer les croyances qu’il a engendrées. Car ce sont ces croyances – souvent inconscientes – qui figent le mouvement de la vie, qui restreignent le champ du possible, qui maintiennent la maladie là où il pourrait y avoir régénération. La guérison passe par une reconnexion à ce qui nous rend vivant, à notre désir, à notre élan vital. Et cela, parfois, ne commence pas par une pilule ou une chimiothérapie, mais par une question simple et bouleversante : « Que voulez-vous le plus créer dans votre vie ? » Le voyage du héros : guérir, c’est renaître si on s'inspire des travaux de Joseph Campbell sur le mythe du héros, on peut comparer la guérison à un voyage intérieur. Une maladie grave est un tremblement de terre existentiel. Elle déconstruit l’ancien monde. Elle oblige à redéfinir ce que vivre signifie. Et certains, dans ce fracas, entendent un appel. Un appel à se réinventer. À changer de regard, de posture, d’engagement envers soi-même. Le coach de santé est alors ce compagnon discret du voyage. Il ne marche pas à la place du héros, mais il éclaire le chemin, rappelle les ressources, soutient dans les tempêtes. Ce voyage n’est pas une fuite hors du réel. Il demande des actes concrets, une hygiène de vie renouvelée, des rituels quotidiens, une conscience accrue. Mais il ouvre aussi sur l’imprévisible, l’intime, le mystérieux. Car la santé ne peut être qu’en partie rationnelle. Elle est aussi poétique, symbolique, vivante. Une autre présence, une autre écoute Un mot revient comme un fil d’or : présence. La qualité de présence du coach est un facteur majeur de transformation. Ce n’est pas ce qu’il fait qui compte d’abord, mais comment il est là. Avec quelle attention, quel amour, quel silence. Selon Milton Erickson : « C’est votre attitude envers le patient qui détermine les résultats que vous atteignez. » Dans l’art japonais du Kintsugi, les fêlures d’un bol cassé sont réparées avec de l’or. Le soin n’est pas une réparation technique ; il est une revalorisation du vivant blessé, une reconnaissance de la beauté même dans la fracture. Un art, une posture, un horizon Le Coaching de santé est une philosophie, une éthique de la relation, un art de vivre. Il ne s’agit pas de s’opposer au monde médical, mais de l’élargir. D’y réintroduire le sujet, le sens, l’expérience vécue. Le coaching de santé est également une posture : humble, curieuse, ouverte. Il est aussi une écologie : celle de la personne dans son milieu, dans son histoire, dans ses aspirations. Il est enfin une promesse : celle que, même au cœur de la maladie, quelque chose en nous peut encore croître, vibrer, aimer, et s’unifier. Un souffle d’espoir Tant que nous sommes vivants, nous avons un pouvoir. Un pouvoir de choix, de conscience, d’orientation. Un pouvoir qui ne nie pas la souffrance, mais qui rappelle que la santé ne se mesure pas uniquement à la disparition des symptômes, mais à notre capacité à faire quelque chose de notre existence. Le coaching de santé n’est pas une panacée. Il est un pont. Un pont entre la science et la sagesse, entre le savoir et l’être, entre le visible et l’invisible. Un pont qu’il nous revient, peut-être, de traverser. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Libérez votre énergie !

    Ou comment accorder le moteur intérieur au tempo effréné de la vie professionnelle. Il était une fois une consultante sportive, une épaule blessée, et un vide énergétique. Ce vide-là, plus pernicieux que la fatigue physique, s’est transformé en quête : où puiser, désormais, sa force de propulsion ? Dans cet échange, Béatrice Rivas-Siedel , nous entraîne dans un voyage introspectif : comprendre l’énergie, la sentir, la diagnostiquer… et la renouveler. Photo générée par IA Source : Webinaire réalisé par Mme Béatrice Rivas-Siedel, disponible à l'adresse : https://youtu.be/ETnuEe3WA7M Béatrice Rivas-Siede l est coach professionnelle, Formatrice et Conférencière, spécialisée en Leadership et Management Interculturel et Intergénérationnel. Énergie : ce souffle intérieur qui propulse ou qui fige « Tout est énergie », disait Einstein. Pour les consultants, travailleurs de l’ombre et de l’intensité cognitive, l’énergie n’est pas un luxe : c’est une ressource stratégique, vitale, que l’on ne peut ni stocker ni tricher. Elle fluctue, se recharge, s’épuise, se régénère… si l’on y prête attention. Mais qu’est-ce que l’énergie, sinon ce carburant intime qui nous anime ? Le chat s’anime : les mots affluent. Vitalité, joie, enthousiasme, force tranquille. L’énergie, c’est aussi cette météo intérieure qui dicte nos décisions, colore nos journées, éclaire ou assombrit nos relations. La pile humaine : quatre niveaux, un seul équilibre Le corps humain, une pile humaine qui se compose de quatre niveaux d’énergie interconnectés : Physique , le socle du corps : mouvement, sommeil, alimentation. Émotionnelle , la capacité à ressentir, exprimer et réguler ses émotions. Mentale , la lucidité de la pensée, la concentration, la mémoire. Spirituelle , le sens, l’alignement, la raison d’être. Ces niveaux forment une unité vivante : toucher à l’un, c’est affecter les autres. Une mauvaise nuit (physique) rend grognon (émotionnel), distrait (mental) et cynique (spirituel). Inversement, une randonnée en forêt ou un déjeuner joyeux peuvent réaligner tout l’édifice. Trois grands principes énergétiques Trois lois gouvernent ce mécanisme subtil : L’énergie se consomme puis se récupère. On ne fait pas des réserves éternelles. Chaque dépense exige son repos, sans quoi une dette énergétique s’installe – discrète d’abord, ravageuse ensuite. Nous sommes émetteurs et récepteurs d’énergie. Nos échanges nourrissent ou vampirisent. D’où cette question simple et brutale à poser après chaque interaction : est-ce que je me sens plus vivant qu’avant ? Nous avons chacun une signature énergétique. Certains carburent à l’action, d’autres à l’émotion, d’autres encore à la méditation. Se connaître est essentiel pour choisir la bonne recharge au bon moment. Des cas concrets pour explorer chaque type d’énergie Exemple de personnages fictifs, mais si familiers... Arnaud , informaticien brillant, travaille 12h par jour et se sent vide. Sa pile mentale est à plat. Il doit écrire, marcher, déléguer, méditer, dire non. Laurent , responsable colérique, irrite tout son entourage. Il est émotionnellement saturé. L’écoute, la CNV, le théâtre ou les pauses musicales sont suggérés comme échappatoires régénérantes. Maria , notaire sédentaire, ressent une fatigue persistante. Il lui faut bouger, même un peu, même lentement : marcher plus loin, instaurer des mini-rituels, mieux dormir. Ces cas illustrent les dynamiques énergétiques à l’œuvre et les leviers possibles. À chaque type d’énergie, ses moyens de recharge. Recharger en pratique : outils et approches Exemple de propositions simples et puissantes pour recharger son éneegie : Pour le mental : la déconnexion, l’écriture, la méditation de pleine conscience, la visualisation positive. Pour l’ émotionnel : activités créatives (musique, peinture), relations nourrissantes, humour, théâtre, sourire intérieur (pratique taoïste). Pour le physique : sport doux, micro-siestes, respiration (dynamisante ou relaxante), alimentation adaptée, sommeil régulier. Pour le spirituel : un manifeste personnel, des questions de fond (“Pourquoi je fais ce métier ?”, “À quoi je veux contribuer ?”). La méthode phare : la méthode 365 (3 fois par jour, 6 respirations/minute, pendant 5 minutes), pour revenir à soi et pacifier le système nerveux. L’énergie spirituelle : le sens, ultime levier Quand tout va bien mais que quelque chose ne vibre plus, c’est sans doute ici que la pile faiblit. L’énergie spirituelle donne un cap, une lumière intérieure. Elle ne s’improvise pas : elle se cultive. Avec des questions puissantes : Qu’est-ce que je veux transmettre ? À quoi ai-je envie de dire oui ? Qu’aimerais-je que l’on dise de moi à ma mort ? Cette énergie, si elle est là, peut tout sublimer. Si elle manque, elle affaiblit le corps, embrouille l’esprit, fragilise les émotions. Conclusion : se connaître pour mieux rayonner Interroger son énergie est un moment d’apprentissage : un miroir qui invite à une écologie personnelle, à un soin doux de soi, à un respect du vivant – en soi comme chez les autres. Il ne donne pas une vérité, mais une méthode, un langage, une vigilance bienveillante. Le salarié, le professionnel indépendant, comme tout être humain, n’est pas un outil. Il est un organisme vibrant, complexe, sensible, avec ses saisons et ses marées. Libérer son énergie, c’est retrouver son rythme, oser dire non, s’entourer juste, respirer mieux… et parfois, simplement, ne rien faire. Car oui, on devient ce à quoi l’on prête attention . Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Évolutions QSSE, Formation, Coaching : Réglementation, Techniques, Métiers et Innovations

    Veille QSSE RNQ – juini 2025 Voici un point sur les évolutions, au cours des dernières semaines, dans les domaines de la Qualité, Sécurité, Santé, Environnement (QSSE), ainsi que la formation professionnelle (Qualiopi) et le Coaching. Cette synthèse rapide rend compte des dernières mises à jour réglementaires, innovations techniques, tendances métiers et nouvelles pratiques dans ces secteurs. Image générée par IA 🟦 Qualité 📌 Évolution des exigences Qualiopi Le ministère du Travail a annoncé la mise en consultation d’un projet de décret visant à renforcer les critères d’audit Qualiopi. Ce texte prévoit une évaluation renforcée de l’impact des formations sur l’insertion professionnelle des apprenants, ainsi qu’une meilleure traçabilité des actions de formation réalisées via le CPF. 📌 Harmonisation européenne des certifications Un accord entre France Compétences et ses homologues européens prévoit une reconnaissance mutuelle partielle des certifications RNQ dans le cadre de la mobilité professionnelle transfrontalière. 🟩 Santé 📌 Santé et travail : dossier spécial INRS Le numéro de mai 2025 de Travail & Sécurité consacre un dossier aux nouvelles pratiques managériales favorables à la santé mentale en entreprise, en lien avec les obligations du DUERP et les attentes des jeunes générations. 🔗 Lire le dossier complet 🟥 Sécurité 📌 Audits sécurité : focus sur les zones à risque L’Inspection du travail lance une campagne d’audit ciblée sur les entreprises ayant déclaré des accidents répétés dans les 24 derniers mois. Les établissements de formation sont également concernés, notamment ceux disposant d’ateliers techniques. 🟨 Environnement 📌 Décret sur la performance énergétique des bâtiments tertiaires Le décret n°2025-489 du 10 mai 2025 précise les seuils à atteindre d’ici 2030 dans le cadre du décret tertiaire. Les centres de formation professionnelle doivent se conformer à ces objectifs, sous peine de sanctions. 🎓 Formation Professionnelle 📌 Abondement CPF simplifié Un arrêté du 2 mai 2025 facilite la contribution des entreprises à l’alimentation du CPF de leurs salariés, en allégeant les procédures administratives et en rendant possible la mutualisation à l’échelle des branches. 🧭 Coaching 📌 Semaine de la prévention par le coaching professionnel L’EMCC France a organisé du 13 au 17 mai une série de conférences sur l’apport du coaching dans la gestion du stress au travail, en particulier dans les secteurs à haute pression réglementaire comme le QHSE. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • 🌍 Comprendre le monde par la systémique : une pensée vitale pour l’avenir

    « Un système complexe ne se réforme pas par une addition de solutions locales. Il exige une compréhension globale. » Dans une visioconférence dense et passionnante, le conférencier Arthur Keller propose une plongée dans la pensée systémique. Cette approche, longtemps réservée aux milieux scientifiques et stratégiques, se révèle aujourd’hui essentielle pour penser les bouleversements environnementaux, sociaux et économiques de notre époque. Voici une synthèse de cette intervention. Photo générée par IA Cours réalisé par Arthur Keller dispensé aux étudiants de 2ème année de Centrale - Supélec, le 13 octobre 2021. (Lien : https://youtu.be/FoCN8vFPMz4 ) Arthur Keller , né en 1975, est un auteur, conférencier, formateur et consultant français. Il a signé ou cosigné articles, tribunes, chapitres de livres collectifs et vidéos sur les questions de transition écologique, de limites et vulnérabilités des sociétés modernes, de risques systémiques, de stratégies de résilience collective, de sécurité globale – alimentaire, énergétique, civile, socio-économique, sanitaire – des territoires, ainsi que de l’usage des récits comme leviers de transformation collective. I. De la surface à la profondeur : comprendre autrement Il s'agit de la complexité d’une matière vivante, palpable, qui façonne notre quotidien sans que nous en ayons toujours conscience et qui mettra fin à notre monde tel que nous le connaissons. Ce qui est en cause, ce n’est pas la fin du monde, mais la fin d’un certain rapport au monde, d’un mode de fonctionnement devenu insoutenable. Et ce que propose la pensée systémique, c’est une manière de revoir nos fondations, non pas pour les enjoliver, mais pour les refonder. II. Ce que cache le mot « système » Un système. Le mot est partout. Trop peut-être. Il est devenu neutre, technocratique. Mais ici, il retrouve sa densité première. Un système, c’est un périmètre, des éléments, des relations. Ce n’est pas l’objet lui-même qui compte, mais ce qui le relie au reste. Le système n’est pas une chose : c’est un organisme d’interactions. Prenons une forêt. Est-elle une somme d’arbres ? Non. Elle est un entrelacs d’humidité, d’ombre, de champignons, de pollens, de chants d’oiseaux, de sol respirant. Elle est relation. Elle est système. L’humanité, de même, est en interaction constante avec son environnement naturel, social, technologique, idéologique. Le « système Terre » n’est pas un décor. C’est le théâtre, les acteurs, le texte, et la lumière. III. Les angles morts de la modernité La pensée systémique naît là où la pensée classique échoue. Elle surgit quand les solutions deviennent des problèmes, quand les remèdes empirés aggravent la maladie. « Aujourd’hui, nous traitons les symptômes, jamais les causes. Pire : nous traitons les symptômes comme des entités séparées, alors qu’ils sont tous les maillons d’une même chaîne. » On combat le réchauffement climatique sans revoir le modèle économique. On déplore l’effondrement des insectes sans interroger l’agriculture industrielle. On multiplie les dispositifs sociaux sans questionner la solitude systémique. Ce que pointe la pensée systémique, c’est ce dérèglement dans la manière même de poser les problèmes. Elle nous apprend à voir ce qui fait système, ce qui relie, ce qui circule, ce qui rebondit d’un champ à l’autre. IV. Une crise globale aux visages multiples Récit d’une planète qui étouffe... Au Club de Rome, le rapport visionnaire des années 1970, modélisait pour la première fois le dépassement des capacités terrestres. Ce rapport explique que depuis cette époque, nous avons franchi un seuil invisible : nous consommons plus que ce que la planète peut régénérer. Ce n’est pas un discours moral. C’est une réalité physique. Le rapport introduit alors deux notions simples mais essentielles : L’empreinte écologique : la pression que nous exerçons. La biocapacité : la capacité de la Terre à absorber cette pression. Et voici le cœur de la tragédie : nous avons dépassé cette capacité il y a cinquante ans. Depuis, nous vivons à crédit. Nous grignotons les marges, nous épuisons les réserves, nous franchissons une à une des limites que nous ne comprenons même plus. V. Le piège des solutions simples Ne cèdons jamais à la facilité. Ne brandissons pas la décroissance comme une panacée, ni la technologie comme une baguette magique. Il existe des scénarios, chacun marqué par une dynamique bien connue des modélisateurs : Si la pression continue sans que la capacité suive, le système s’effondre. Si l’on parvient à stabiliser les pressions, le système peut osciller, trouver un nouvel équilibre. Si la pression décroît trop tard, alors la chute est brutale, irrémédiable. « Nous n’avons pas le luxe de l’éternité. Chaque année qui passe sans bifurcation creuse un peu plus notre impuissance. » Selon les travaux du Stockholm Resilience Center, Il existe neuf limites planétaires, ces bornes invisibles à ne pas franchir sous peine de bouleverser l’équilibre terrestre : le climat, la biodiversité, les cycles de l’azote et du phosphore, l’acidification des océans, l’usage des sols… Le constat est terrible : plusieurs de ces limites sont déjà franchies. VI. La lente bascule des matières La pensée systémique ne se limite pas à l’écologie. Elle embrasse l’énergie, la géopolitique, les métaux, l’agriculture. Regardons plus en détail quelques dépendances matérielles... Comprenons la place structurelle du pétrole. Sans pétrole, pas de transport, pas d’agriculture moderne, pas de plastiques, pas de guerre non plus. Et pourtant, les découvertes déclinent, les coûts d’extraction explosent, les rendements énergétiques chutent. Le cuivre, est un métal discret mais vital pour la transition électrique. Au Chili, on envisage de dessaler l’eau de mer à grande échelle… pour extraire du cuivre dans des zones désertiques. L e sable est plus précieux que l’or dans certaines régions. Il est pillé, trafiqué, marchandé, épuisé. Le phosphore est un minéral dont dépend toute l’agriculture industrielle, dont les gisements sont rares, et que nous rejetons dans nos toilettes sans en recycler une miette. « Nous vidons les sols et nos assiettes de la même manière que nous vidons nos récits de sens. » VII. La mer, les glaces, les cycles L’acidification. La montée des eaux. Les zones mortes. Les coraux qui blanchissent comme des fantômes d’un autre temps... Puis viennent les glaces : celles du Groenland, celles de l’Arctique. Elles fondent. Elles réagissent aux températures avec une inertie que nous avons sous-estimée. Elles absorbent la chaleur… jusqu’au point où il n’y a plus de glace pour l’absorber. Et alors la température grimpe, brusquement. C’est une loi physique. Pas un scénario de collapsologue. VIII. Le langage de la complexité Il nous faut quitter le vocabulaire linéaire, mécaniste, causal, pour entrer dans le langage des systèmes : Rétroactions : ce que vous modifiez vous modifie en retour. Non-linéarités : un petit changement peut tout bouleverser. Boucles : les effets se nourrissent de leurs propres causes. Emergences : des propriétés apparaissent à l’échelle du tout, et non des parties. « Un système ne se comprend pas en le démontant. Il se comprend en l’observant vivre. » IX. L’intelligence du lien Ce que propose la systémique, ce n’est pas une solution. C’est une attitude, une disposition de l’esprit. Une façon de se situer dans le monde. C’est admettre que l’on ne contrôle pas tout. Que les effets de nos actes sont différés, distribués, diffus. Que la complexité n’est pas un problème, mais une condition de la vie. C’est accepter de penser en réseaux, en temporalités multiples, de relier les disciplines, les échelles, les récits. C’est refuser le simplisme des slogans, et entrer dans l’intelligence du lien. X. Ce que cela change, concrètement On pourrait croire que tout cela reste théorique. Il n’en est rien. La pensée systémique permet : D’anticiper les effets pervers d’une politique. De comprendre pourquoi une réforme échoue malgré les « bonnes intentions ». D’identifier les points de bascule, les leviers à fort effet multiplicateur. De concevoir des scénarios résilients, souples, adaptatifs. « La systémique ne vous dira jamais quoi faire. Mais elle vous aidera à comprendre pourquoi ce que vous faites ne fonctionne pas. » XI. Une culture de la régénération Une aspiration à la régénération : regénérer les sols. Regénérer les liens sociaux. Regénérer nos imaginaires. Regénérer notre manière de faire société. Ce n’est pas un retour en arrière. Ce n’est pas un fantasme de décroissance punitive. C’est l’invention courageuse d’un autre monde possible. Un monde qui ne court pas après l’illimité. Un monde qui écoute, qui prend soin, qui restaure. XII. Conclusion : la beauté du vivant « Nous n’avons pas besoin de plus de technologie. Nous avons besoin de plus de sagesse. Et la sagesse commence par la capacité à penser les conséquences de ce que l’on déclenche. » Ce que propose la systémique, ce n’est pas une théorie de plus. C’est une manière d’habiter le monde, d’y prendre place avec humilité et discernement. C’est, au fond, une poésie de l’interdépendance. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • L'IA générative : outil magique ou assistant intelligent ?

    L’intelligence artificielle (IA) est omniprésente dans nos vies : GPS, Amazon, Netflix, filtres de mails… L’IA générative n’est qu’une branche de cette vaste famille. Elle ne « pense » pas, mais prédit. Comme lorsqu’on tape un SMS et que le téléphone propose le mot suivant. ChatGPT, Claude, Mistral, et autres outils fonctionnent ainsi : ils prédisent la suite logique d’un texte en fonction d’une masse colossale de données passées. Le tournant décisif ? L’arrivée d’interfaces accessibles à tous , comme ChatGPT en novembre 2022. Ce n’est pas la technologie en soi qui est révolutionnaire, mais le fait qu’elle soit mise entre toutes les mains , sans compétences techniques particulières. Résumé du webinaire ITG sur l'IA Générative du 22 mai 2025, réalisé par Harry Schwartz de Mister IA (Lien du Webinaire : https://youtu.be/8R5ZopZK-v0 ) ChatGPT n’est pas « intelligent »… mais extrêmement utile L’intervenant insiste : ChatGPT n’est pas un cerveau. C’est un outil prédictif ultra-performant qui analyse du texte et propose des réponses cohérentes. Il est capable de comprendre des documents de plusieurs milliers de pages et de les résumer, reformuler, commenter, etc. Grâce à lui, on peut : Poser des questions complexes ou simples, Joindre des fichiers (PDF, Excel, images, JSON…), Utiliser la voix (dictée sur mobile ou PC), Obtenir des synthèses, des mails, des graphiques, des plans d’action. Mais attention : toujours avec contrôle humain ! L’outil peut se tromper (hallucinations), d’où l’importance d’un regard critique. Données, sécurité et confidentialité Microsoft a investi entre 10 et 13 milliards dans OpenAI. Les données des versions payantes de ChatGPT sont chiffrées et non réutilisées pour entraîner le modèle . L’outil dispose de la certification SOC 2 Type 2 . En entreprise, l’exemple de Moderna (traitement de données de santé) montre que ChatGPT peut être utilisé dans des environnements hautement réglementés. ⚠️ En version gratuite, il faut penser à désactiver l’option « Améliorer le modèle » dans les paramètres. Cas d’usage professionnels : une efficacité redoutable Quelques exemples cités : Rédiger un mail à un prospect en quelques secondes, par simple dictée vocale. Analyser un PDF et produire une synthèse sur mesure. Générer une réponse contradictoire à une décision administrative. Simuler une négociation salariale. Identifier des mots-clés pour améliorer un CV ou une recherche sur LinkedIn. L’IA devient un assistant personnel multitâche, capable de travailler rapidement et avec finesse… à condition de bien le guider. ChatGPT, un super stagiaire ? ChatGPT, un stagiaire très intelligent : Il comprend notre langage naturel. Il ne demande pas de syntaxe informatique (contrairement à Excel ou Python). Mais il a besoin d’ instructions claires et structurées . Trois conseils fondamentaux : Ne pas poser une question floue. Donner du contexte et formuler une attente claire. Travailler de façon itérative. (on teste, on corrige, on affine) Prompting : l’art de bien poser sa question Voici les ingrédients d’un bon prompt : La tâche attendue (ex. : rédige un mail professionnel). Le rôle de l’IA (ex. : tu es un DRH, un avocat, un développeur…). Le contexte (à qui s’adresse le texte, pour quelle finalité). Le format attendu (mail, tableau, texte libre, plan d’action…). Le ton et les contraintes spécifiques (registre formel, technique, synthétique…). Plus le prompt est structuré, plus la réponse est pertinente. À l’inverse, une question vague produit un contenu souvent approximatif. Limites actuelles de l’IA générative Ce qu’elle ne peut pas faire (encore) : Travailler sans intervention humaine (pas d’automatisation complète). Lire correctement des fichiers Excel complexes ou non formatés. Prendre des décisions critiques à votre place . Garantir l’exactitude à 100 % (attention aux hallucinations). Accéder à des données protégées par mot de passe ou abonnement (ex. : LinkedIn privé). Il faut donc considérer ChatGPT comme un assistant et non comme une machine autonome. Quelle version choisir ? Gratuit vs. Payant Version Fonctionnalités Gratuite Excellente pour un usage de base. Limitée à quelques analyses de documents/jour. Payante (20€/mois) Analyse de données étendues, accès à des modèles plus puissants, sécurité renforcée, plugins disponibles. 🧠 Astuce : l’option “Lire à voix haute” permet de se faire dicter le contenu généré – idéal pour les enfants, les mails ou simplement la relecture. Autres outils d’IA à connaître 🔧 Outils généralistes : ChatGPT : le plus connu, interface intuitive, bonne qualité de rédaction. Claude : ton plus naturel, excellente compréhension du contexte. Mistral : IA française, encore perfectible mais prometteuse. Perplexity : puissant pour les recherches web avec sources. Gemini (Google) : intégration native à l’environnement Google. Copilot (Microsoft) : cher et peu performant selon les retours. 🛠️ Outils spécifiques : I Love PDF : pour transformer un PDF non lisible en fichier Word. Looka, Gamma : pour créer des présentations et visuels. Whisper, Fireflies.ai : pour la transcription de réunions ou de notes vocales. Quelques exemples concrets d'usages Un mail professionnel dicté à ChatGPT et affiné en direct. Une synthèse PDF faite en quelques secondes. Une réponse à un procureur rédigée « comme un avocat ». Une analyse d’image médicale pertinente (mais à vérifier). Chaque usage montre que l’IA n’est pas une baguette magique , mais un puissant levier d’efficacité. Biais culturels et influence géopolitique La provenance de l’IA (USA, France, Chine…) influe sur ses réponses. Une même question sur Staline ou le climat pourra générer des réponses différentes selon le modèle utilisé. Ce biais est inévitable , car chaque IA s’entraîne sur des jeux de données propres à sa culture, ses lois et ses priorités nationales. 💡 Conseil : tester plusieurs IA (Claude, ChatGPT, Mistral…) sur le même sujet pour croiser les réponses. l’IA, outil de liberté ou de dépendance ? L’IA générative est un formidable accélérateur de productivité . Elle réduit le temps passé sur les tâches chronophages, aide à produire du contenu de qualité et permet un véritable effet de levier dans l’activité professionnelle. Mais pour bien l’utiliser, il faut : En comprendre les limites, Garder le contrôle humain, Apprendre à formuler les bonnes requêtes, Toujours vérifier les résultats produits. « L’IA ne remplacera pas les humains… mais les humains qui savent s’en servir remplaceront ceux qui ne s’y mettent pas. » Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Nouveau code de déontologie ICF : une boussole éthique pour le coaching professionnel

    L’International Coaching Federation (ICF), organisation de référence mondiale en matière de coaching, a adopté en octobre 2024 une nouvelle version de son Code de déontologie, applicable à compter de 2025. Ce texte fondateur ne se limite pas à définir un cadre juridique ou normatif : il constitue une véritable charte d’engagement professionnel, humain et éthique pour l’ensemble de l’écosystème ICF. Dans un monde en mutation, où les frontières entre le personnel et le professionnel, le présentiel et le virtuel, l’individuel et le collectif deviennent de plus en plus poreuses, ce nouveau code invite à « faire le bien » dans toutes les interactions, bien au-delà de la simple conformité. Photo générée par IA 1. Objectif du Code : garantir l’intégrité du coaching mondial L’objectif fondamental du Code est d’assurer l’intégrité de la profession de coach et de l’ICF en fixant des normes élevées de conduite, en guidant la réflexion éthique et en soutenant la formation professionnelle. Il s’applique à toutes les personnes associées à l’ICF : coachs, formateurs, mentors, superviseurs, étudiants, administrateurs, bénévoles et personnel ICF. Nul ne peut s’y soustraire. Ce code sert à : Encadrer les comportements professionnels avec des normes alignées sur les valeurs de l’ICF. Former les coachs à l’éthique dans tous les programmes accrédités. Statuer sur les comportements via le processus ECE (Examen de Conduite Éthique). Promouvoir une prise de décision éthique basée sur la notion de courage, de responsabilité et de respect des parties prenantes. 2. Valeurs fondamentales et principes éthiques : les piliers du coaching ICF Le Code repose sur quatre valeurs fondamentales : Professionnalisme, Collaboration, Humanité et Équité . À ces piliers sont associés des principes éthiques concrets, aspirant à transformer la posture du coach dans chacune de ses interactions. 🔍 Professionnalisme Il s’agit d’un engagement envers l’excellence, la responsabilité et l’intégrité : Maintenir une conduite alignée avec l’état d’esprit du coaching. S’engager dans une formation continue. Communiquer avec honnêteté et rigueur. Respecter les engagements et reconnaître les erreurs avec humilité. 🤝 Collaboration La collaboration est vécue comme un levier d’innovation, de cohésion et d’inclusion : Créer des synergies collectives dans un esprit de partenariat. Travailler avec d’autres professionnels au service du client. Valoriser la diversité des perspectives dans toutes les sphères d’action. 💞 Humanité La bienveillance, la modestie et la conscience de soi sont centrales : Reconnaître son imperfection comme une source d’apprentissage. Créer des relations authentiques, claires et transparentes. S’engager pour la dignité et les droits humains. ⚖️ Équité L’équité vise l’inclusion active et la justice sociale : Traiter chacun avec respect, sans discrimination. Comprendre les dynamiques de pouvoir et les biais systémiques. Promouvoir l’égalité des chances et les partenariats justes. 3. Engagements partagés : un cadre collectif de responsabilité L’ensemble de l’écosystème ICF est appelé à incarner ces valeurs dans sa pratique quotidienne. Cela se traduit par : Une intégrité active dans les paroles et les actes. Une attention aux différences culturelles et contextuelles. Une conscience éthique développée par la formation continue et l’introspection. Un devoir d’alerte face aux comportements contraires à l’éthique. Une acceptation de la complexité morale et du devoir d’exemplarité. Le Code rappelle que l’éthique ne s’arrête pas aux mots écrits : elle se vit, se cultive et s’incarne. 4. Normes éthiques applicables aux professionnels de l’ICF Les professionnels ICF doivent respecter cinq catégories de normes éthiques, quel que soit leur rôle ou la forme de la relation (coaching individuel, d’équipe, mentorat, supervision, etc.). Section 1 – Ententes d’engagement client/sponsor Explication claire de la nature du coaching, des rôles, de la confidentialité et des modalités. Liberté des parties de mettre fin à l’engagement à tout moment. Section 2 – Confidentialité et légalité Respect strict de la confidentialité dans tous les contextes. Clause spécifique pour les cas d’obligation légale (violence, danger imminent…). Conservation sécurisée des données. Respect du RGPD, du droit d’auteur, et obligation de protéger les données même en cas d’outils numériques ou d’IA. Responsabilité éthique vis-à-vis de ses collaborateurs. Section 3 – Conduite professionnelle et conflits d’intérêts Anticipation, gestion et résolution des conflits d’intérêts. Définition de limites culturelles et personnelles appropriées. Interdiction de relations intimes avec les clients. Obligation de transparence sur les rôles multiples (coach, RH, thérapeute…). Clarification des rémunérations et avantages reçus dans le cadre de recommandations. Section 4 – Engagement à offrir une valeur constante Vigilance sur les déséquilibres de pouvoir. Responsabilité de reconnaître ses limites professionnelles et de se retirer si nécessaire. Réévaluation continue de la valeur perçue dans la relation de coaching. Section 5 – Intégrité et responsabilité professionnelle Communication honnête sur ses accréditations, compétences et services. Adhésion à la philosophie du “faire le bien”. Acceptation de sanctions (formation, supervision, retrait d’accréditation) en cas de non-respect du Code. 5. La promesse éthique Chaque membre de l’ICF s’engage formellement à incarner les valeurs et à respecter le Code dans l’ensemble de ses activités professionnelles. Cette promesse fait écho à une posture éthique globale : non seulement se conformer à la lettre du Code, mais aussi en porter l’esprit, dans toutes ses implications humaines et professionnelles. Annexe : définitions et vocabulaire du coaching éthique Le Code intègre également un glossaire très complet qui clarifie les termes clés : coaching, engagement, relation, sponsor, intelligence artificielle, inclusion, diversité, supervision, etc. Il introduit une attention particulière aux dynamiques de DEIA (Diversité, Équité, Inclusion, Appartenance), aux notions de coaching assisté par IA , et aux risques liés à l’exploitation des données. Cette précision terminologique traduit une volonté d’universalité, d’exactitude et d’anticipation dans les pratiques éthiques. Conclusion : plus qu’un code, une culture Le Code 2025 de l’ICF ne se limite pas à une compilation de règles. Il propose une culture : celle du respect, de l’équité, de l’exigence et de la conscience. En plaçant l’humain, la relation et le sens au cœur de son dispositif, il fait du coaching un véritable levier de transformation personnelle et sociale. Dans un monde en tension, où les exigences de transparence, de justice et de qualité relationnelle deviennent centrales, ce code pose les fondations d’un leadership éthique ancré, lucide et engagé. 📌 En tant que professionnel du coaching, j'adhère au code de déontologie de l’ICF (version 2025) ici : Lien vers le document original ICF 📥 Vous souhaitez utiliser le coaching dans vos pratiques : formations, accompagnements, audits, ... : contactez moi ! Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Le droit de retrait : quand le silence n’est plus une option

    Il est des mots qui naissent dans la douleur, à la croisée de la peur et de la dignité. Des termes forgés dans les galeries sombres de la colère ouvrière, des notions arrachées à l’injustice par les gestes les plus simples, les plus humains : celui de dire non, de se lever, ou plus exactement… de se retirer. Le « droit de retrait » appartient à cette lignée. Image générée par IA Une tragédie fondatrice : l’ombre de Courrières Tout commence un matin de mars 1906, à Courrières, dans le Pas-de-Calais. Dans les entrailles de la terre, un grondement sourd, puis l’effroi. Une explosion d’une violence inouïe embrase les galeries. La poussière de charbon s’enflamme, l’air devient poison. Mille quatre-vingt-dix-neuf mineurs, presque tous des hommes, beaucoup trop jeunes pour mourir, périssent en quelques heures. Certains sont brûlés vifs, d’autres intoxiqués sans même comprendre ce qui leur arrive. Ce n’est pas la première fois que le labeur tue, mais l’ampleur du drame sidère. Pourtant, au-delà du choc, une idée germe : celle qu’un travail ne devrait jamais valoir une vie. Alors, quand les premiers cercueils sont refermés, certains mineurs cessent le travail. Pas par goût de la révolte, mais par exigence de sécurité. L’instinct de survie devient un acte politique. Genèse d’un droit Il faudra attendre bien des décennies pour que le législateur donne une existence juridique à cette intuition. Ce ne sera qu’en 1982, au détour des lois Auroux – réformes emblématiques du premier septennat de François Mitterrand – que le droit de retrait sera inscrit noir sur blanc dans le Code du travail. Son principe est simple, presque désarmant de bon sens : lorsqu’un salarié estime que son environnement de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut quitter son poste ou refuser de s’y installer . Sans délai. Sans autorisation. Sans justificatif préalable. Un droit individuel, déclenché par une appréciation subjective du risque. C’est un filet de sécurité, un ultime recours lorsque la menace dépasse le supportable. Mais que recouvre précisément cette notion de « danger grave et imminent » ? Elle peut revêtir bien des visages : une machine défectueuse, des vapeurs toxiques, un sol glissant, un collègue menaçant, une ambiance de travail délétère. Elle n’est pas figée, car le danger, lui non plus, ne l’est pas. Retrait ou grève : la ligne de crête À ce stade, une précision s’impose. Le droit de retrait n’est pas une grève déguisée . Il ne s’agit pas de revendications collectives sur les salaires ou les horaires, mais d’une alerte vitale. Il ne vise pas une amélioration des conditions de travail à long terme, mais la protection immédiate d’une vie humaine. Dans le langage du droit, on distingue le droit de grève, constitutionnellement protégé depuis 1946, et qui suppose une cessation concertée du travail dans un but revendicatif , du droit de retrait, qui s’exerce individuellement et sans préavis. L’un milite, l’autre se protège. Pourtant, dans les faits, les deux peuvent se croiser. À Mayotte, des enseignants quittent leur école : les brasseurs d’air enfument les salles, un dysfonctionnement électrique met en péril la sécurité. À l’époque de la Covid-19, des préparateurs de commandes chez Amazon s’éloignent de leur poste, estimant que la distanciation sociale est bafouée. Leurs gestes sont collectifs, mais l’origine est personnelle : ils craignent pour leur vie. C’est dans cette zone grise que la confusion guette, et parfois la contestation. Mais la loi est claire : tant que le danger perdure, le salarié est dans son droit. Une procédure à portée de main Faut-il pour autant sortir en courant à la moindre contrariété ? Évidemment non. Le droit de retrait n’est pas une échappatoire. Il engage, il suppose bonne foi et discernement . Ainsi, la recommandation est claire : informer son supérieur hiérarchique, par écrit ou oralement, en expliquant les raisons du retrait. Le geste peut être rapide, mais il doit rester lisible. Et dans l’idéal, le salarié ne devrait pas agir seul. Il peut – il doit – se tourner vers les représentants du personnel , membres du Comité social et économique (CSE). Ces derniers disposent d’un droit d’alerte : une procédure permettant de déclencher une enquête interne. Le danger n’est plus un ressenti, il devient un fait vérifié, documenté. L’employeur est alors sommé d’agir : réparer la machine, revoir les protocoles, sécuriser les lieux. Cette collaboration entre droit de retrait et droit d’alerte est la clé d’une prévention efficace. Ensemble, ils dessinent une architecture de vigilance, où chacun – salarié comme représentant – veille à ce que le travail ne dévore pas les corps. Sans crainte de représailles Un point est fondamental : aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être appliquée à un salarié qui a fait usage de son droit de retrait, à condition qu’il ait eu un motif raisonnable de penser que sa vie ou sa santé étaient en danger. L’intuition, si elle est sincère et justifiée, vaut protection. Mais si le geste est abusif ? Si l’acte ressemble plus à une insubordination qu’à une mesure de précaution ? Là, la tolérance cesse. Le droit de retrait n’est pas un chèque en blanc. Un comportement manifestement disproportionné ou fondé sur des motifs fallacieux peut entraîner une sanction disciplinaire . C’est pourquoi le discernement est essentiel. Ce droit repose sur une confiance mutuelle entre employé et employeur. Une confiance qui, pour exister, suppose information, transparence, et parfois… du courage. Le retrait, un miroir social Au fond, exercer son droit de retrait, c’est poser une question à voix haute : jusqu’où suis-je prêt à aller pour conserver mon intégrité ? C’est renverser le rapport de force habituel et rappeler une vérité première : la vie humaine n’est pas une variable d’ajustement. C’est aussi un révélateur social. Le droit de retrait témoigne de la conscience professionnelle , de la prise de responsabilité. Il dit quelque chose de notre époque : une époque où les salariés ne veulent plus être de simples exécutants, mais des acteurs de leur sécurité, des garants de leur dignité. Et à l’heure des grandes transitions – écologique, numérique, sanitaire – ce droit est un marqueur. Face aux nouvelles formes de pénibilité, aux incertitudes climatiques, aux pandémies, aux algorithmes qui déshumanisent, il est une boussole. Une culture de la vigilance Le droit de retrait n’est pas là pour freiner le travail. Il est là pour l’élever , le rendre plus juste, plus vivable. Il ne s’oppose pas à l’entreprise, il lui rappelle qu’elle est faite d’humains. Il ne fige pas l’activité, il l’oriente vers plus de maturité, plus d’écoute. Car à bien y réfléchir, ce droit est l’ultime garde-fou, quand toutes les autres protections ont échoué. Il est la manifestation tangible d’une culture de la vigilance , où la sécurité est une priorité, et non une option. En cela, il interpelle chaque acteur de l’entreprise. L’employeur, bien sûr, qui doit anticiper les risques, dialoguer, agir. Mais aussi le salarié, invité à observer, à s’exprimer, à faire confiance à son ressenti. L’un sans l’autre, le droit de retrait devient silence ou abus. Conclusion : un droit de conscience Il y a, dans le droit de retrait, quelque chose de profondément humain. Une affirmation de soi face au danger. Une insurrection intime contre l’inacceptable. Ce n’est pas un refus de travailler, c’est un serment de vie . Et peut-être qu’en cela, il est bien plus qu’un article du Code du travail. Il est un droit de conscience . Un droit à dire : je vaux plus que ma tâche. Un droit à dire : je suis vivant, et je tiens à le rester. Source : Travail & Sécurité n° 870, article le "Droit de Retrait" de Corinne Soulay Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Comment éviter l’irréparable ? Comprendre et réussir la prévention des accidents graves et mortels (PAGEM)

    Chaque accident grave ou mortel est un drame humain, mais aussi un séisme pour l’entreprise. Il dévaste des familles, fragilise des équipes, remet en cause toute la dynamique d’une organisation. Alors, comment expliquer que malgré des politiques sécurité ambitieuses, les résultats stagnent parfois ? Comment franchir un cap décisif pour réellement prévenir l’irréparable ? “Prévenir un accident grave, ce n’est pas gagner une bataille. C’est sauver une vie, un projet, une entreprise.” Image générée par IA Source : vidéo de partenariat ICSI - MASE sur la prévention des accidents graves et mortels (PAGEM) Lien : https://youtu.be/tVxKLR3HkjM Le partenariat ICSI - MASE consiste à mutualiser l’expertise terrain (apportée par MASE et ses 6500 adhérents) et la recherche sur les facteurs organisationnels et humains (apportée par ICSI). ICSI  : Institut pour une Culture de Sécurité Industrielle MASE  : Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises “En matière de sécurité, il n’y a pas de petit acteur. Chaque collaborateur, chaque entreprise, est une pièce essentielle du puzzle.” La stagnation des résultats : un constat alarmant mais lucide Depuis des années, les entreprises certifiées MASE affichent des indicateurs d’accidents 2 à 3 fois meilleurs que la moyenne nationale. Cependant, un phénomène préoccupant est apparu : après de fortes progressions initiales, les résultats stagnent. Pourquoi ? Parce que, après avoir agi sur les aspects techniques (machines, procédures) et organisationnels (systèmes qualité, audits), les entreprises atteignent un plafond : celui du facteur humain. D’où la nécessité de changer de paradigme : il ne suffit plus de renforcer les normes, il faut transformer la culture de sécurité. “On peut sécuriser une machine, on peut former un opérateur. Mais il faut aussi cultiver une vigilance collective pour durer.” La démarche PAGEM : prévenir, repenser, cultiver, réussir La démarche PAGEM s’articule autour de quatre piliers : 1 Prévenir les risques d’accidents les plus graves L’objectif est clair : se concentrer sur les risques qui peuvent tuer ou handicaper durablement, sans noyer l’attention dans les petits incidents. Il ne s’agit pas de minimiser les accidents bénins, mais de prioriser les efforts sur l’essentiel. 2 Repenser les défenses de l’entreprise La prévention repose sur trois niveaux : Prévention en amont (former, concevoir, anticiper) Récupération si le problème survient (parades, contrôle croisé) Atténuation des conséquences (équipements de protection individuelle) La règle d’or en sécurité Pour chaque risque majeur identifié, définissez une règle simple, compréhensible par tous, et non négociable. Exemples : “Jamais sous une charge suspendue” ; “Toujours vérifier l’absence de tension avant intervention”. 3 Cultiver une conscience partagée La sécurité ne doit pas être l’affaire des seuls HSE. Chaque salarié, chaque manager, chaque sous-traitant doit : Repérer les situations dangereuses, Remonter les signaux faibles, Prendre part à la décision collective. “La sécurité ne se décrète pas. Elle se construit ensemble, pas à pas.” 4 Réussir la prévention au quotidien Réussir la PAGEM, c’est ancrer : Une culture juste (pas de sanction automatique, mais analyse systématique), Une écoute active, Des réactions cohérentes de la part des managers. La Conseil pratique Libérez la parole : instaurez des rituels où les équipes peuvent s’exprimer sans crainte sur les risques, les presque-accidents, les dysfonctionnements. La MASE Academy : un accélérateur de compétence Pour aider concrètement les entreprises, la MASE Academy propose un ensemble de modules de formation e-learning : Fondamentaux de la prévention des accidents graves, Applications terrain pratiques (remontée d’événements à haut potentiel, méthode du diamant de la prévention, règles qui sauvent, etc.). Exemple d’outil proposé Le Diamant de la Prévention , qui transforme les “presque-accidents” du quotidien en occasions d’apprendre et de prévenir des drames futurs. “Chaque presque-accident est une pépite. Il faut savoir la tailler pour qu’elle devienne un diamant de prévention.” REx : Crystal Union, un exemple concret Crystal Union , acteur majeur de la filière sucrière, illustre parfaitement la démarche PAGEM. Depuis 2018, l’entreprise a : Identifié 10 risques critiques, Créé pour chacun une “règle pour la vie” simple et opérationnelle, Implanté un pilotage rigoureux et impliqué les managers. Résultats : Hausse de la remontée d’événements à haut potentiel, Mobilisation accrue des salariés, Diagnostic de culture sécurité très positif en 2023. “La prévention n’est pas qu’une obligation légale. C’est une fierté collective, un gage de pérennité.” (Crystal Union) Encadré pratique Les Trois leviers clés pour réussir votre projet sécurité : Former les managers au leadership sécurité (visible, juste, impactant), Ancrer les règles d’or dès l’embauche et les rappels quotidiens, Valoriser la remontée des situations à risque, même anodines. Vers une sécurité intégrée et durable La prévention des accidents graves et mortels n’est pas un “plus”, c’est le cœur battant d’une entreprise pérenne et humaine. Le chemin est exigeant, mais passionnant : Dépasser les simples procédures, Mobiliser l’intelligence collective, Créer un environnement de travail où la vie passe avant tout. Un autre modèle est possible : un modèle où la sécurité est portée par tous, au bénéfice de tous. “Dans chaque décision, dans chaque geste du quotidien, c’est une vie que nous protégeons.” À retenir : les 5 commandements de la prévention des accidents graves Focaliser l’attention sur les risques majeurs. Cultiver la vigilance partagée, au quotidien. Transformer chaque incident en levier d’apprentissage. Ancrer une culture juste et équitable. Former les managers à devenir les ambassadeurs de la sécurité. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Développement personnel : Comment construire (et reconstruire) la confiance

    Image générée par IA Il y a des mots qui semblent si familiers, si évidents, qu'on oublie parfois leur complexité. La confiance en fait partie. Elle est omniprésente dans nos vies : dans nos relations, dans nos carrières, dans les institutions que nous fréquentons ou contestons. Et pourtant, dès qu’elle est ébranlée, elle laisse un vide immense, une sorte de vertige que seule une action intentionnelle peut combler. Un article retranscrit de la conférence TED intitulée « How to build (and rebuild) trust » de Frances Frei - source : https://youtu.be/pVeq-0dIqpk Frances Frei est professeure à la Harvard Business School, spécialiste en leadership et ancienne consultante chez Uber. Elle nous propose un modèle pragmatique pour comprendre pourquoi la confiance se fissure et surtout comment elle peut être réparée. I. Une confiance rompue est réparable Il ne suffit pas d’être compétent ou d’avoir les meilleures intentions pour inspirer la confiance. La confiance n’est pas un état permanent, mais un phénomène dynamique. Elle est construite lentement, parfois inconsciemment, et peut être détruite en un clin d’œil. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle peut aussi être reconstruite — plus vite qu’on ne le croit — à condition d’en comprendre les mécaniques. Comment mettre à nu le mécanisme de la confiance, pour le rendre intelligible, réparable et transmissible ? II. Le triangle de la confiance : une géométrie humaine Voici un modèle simple et puissamment explicatif : un triangle composé de trois angles fondamentaux, qui soutiennent ensemble l’édifice de la confiance. 1. L’authenticité : C’est la capacité à se montrer tel qu’on est, sans fard, sans masque. Quand les gens perçoivent que vous êtes authentique, ils sont enclins à baisser leur propre garde. L’authenticité génère une forme de proximité émotionnelle, car elle repose sur la vulnérabilité et l’honnêteté. Mais lorsqu’on commence à jouer un rôle ou à adapter exagérément son discours au contexte, cette authenticité s’effondre. 2. La logique : Elle désigne la capacité à exprimer une pensée claire, structurée, compréhensible. On peut être extrêmement intelligent, mais si on ne sait pas organiser son discours, ou si on cache le raisonnement sous un jargon inaccessible, on perd la confiance de son audience. 3. L’empathie : C’est la perception que vous vous souciez véritablement des autres. L’empathie est souvent le premier pilier à vaciller, non pas par méchanceté, mais par distraction. Un téléphone qui vibre, un regard qui s’échappe, un silence mal interprété… et voilà que l’autre ne se sent plus vu, plus entendu. III. Diagnostiquer les « wobbles » "Wobble" ; littéralement, cela signifie vacillement. Quel est mon point faible parmi les trois ? Où est-ce que je vacille le plus souvent ? Imaginez un triangle avec ses trois angles. Faites un point d’honnêteté brutale : ai-je tendance à être trop cérébral et pas assez empathique ? Est-ce que je simplifie à l’excès mon discours, quitte à devenir vague ? Est-ce que je masque mes doutes au lieu de les assumer ? IV. Le terrain d’expérience : Uber En 2017, l’entreprise est secouée par des scandales internes : accusations de harcèlement, culture toxique, gestion autoritaire. La confiance est au plus bas, autant en interne qu’auprès du public. Il s'agit d'y installer une nouvelle culture, car les trois piliers sont affectés : Empathie : les chauffeurs ne se sentent pas écoutés, les employés sont épuisés. Logique : la stratégie de croissance est floue, les décisions semblent arbitraires. Authenticité : les employés jouent des rôles pour survivre dans l’entreprise. Il est mis en place un travail en profondeur : créer des espaces d’écoute, simplifier les messages stratégiques, encourager les leaders à se montrer vulnérables. C’est un processus difficile, souvent douloureux, mais incroyablement formateur. La confiance organisationnelle est toujours une affaire de culture — et la culture commence au sommet. V. La confiance comme levier de transformation La confiance n’est pas seulement une valeur morale. C’est un levier stratégique. Une entreprise où la confiance règne est plus résiliente, plus innovante, plus rapide. Une relation où la confiance est présente est plus fertile, plus joyeuse, plus durable. Voici quelques stratégies concrètes : Faites le tri dans vos intentions : êtes-vous en train de parler pour vous valoriser ou pour faire avancer l’autre ? Soyez présent : dans une réunion, une conversation, une interaction… éliminez les distractions. Écoutez activement. Clarifiez vos messages : une phrase, un point central, puis les justifications. Ne perdez pas votre audience dans les détails. Autorisez l’authenticité chez les autres : soyez le premier à vous montrer vulnérable. Cela crée un effet domino. Réparez rapidement les fissures : si un vacillement survient, nommez-le, excusez-vous si besoin, puis corrigez. VII. La confiance en soi, point de départ et mission humaine Avant de pouvoir inspirer la confiance chez les autres, il faut apprendre à se faire confiance. Il ne s’agit pas d’être parfait, mais d’être conscient de ses angles morts. Reconstruire la confiance, c’est aussi réparer l’image que l’on a de soi. S’autoriser à être imparfait, tout en visant l’intégrité. Plutôt qu'une théorie du leadership, c’est une éthique de la relation humaine. Et dans un monde saturé de méfiance, cette éthique est peut-être notre seul espoir de réconciliation durable. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Évolutions QSSE, Formation, Coaching : Réglementation, Techniques, Métiers et Innovations

    Veille QSSE RNQ – mars, avril, mai 2025 Voici un point sur les évolutions, au cours des dernières semaines, dans les domaines de la Qualité, Sécurité, Santé, Environnement (QSSE), ainsi que la formation professionnelle (Qualiopi) et le Coaching. Cette synthèse rend compte des dernières mises à jour réglementaires, innovations techniques, tendances métiers et nouvelles pratiques dans ces secteurs. Qualité Révision du Référentiel National Qualité (RNQ) La version 9 du guide de lecture Qualiopi, mise à jour en janvier 2024, introduit des précisions sur les exigences liées à la sous-traitance et propose des exemples de preuves supplémentaires pour répondre aux indicateurs du référentiel. 🔗 Lien : https://www.qhse-concept.fr/mises-a-jour-normes-2025/ État des lieux de la certification Qualiopi Au 1er janvier 2025, la France comptait 132 237 organismes de formation, dont 42 892 certifiés Qualiopi, soit 32,44 %. La majorité de ces certifications concerne l’action de formation continue (76,4 %), suivie des CFA (11,6 %), des bilans de compétences (7,7 %) et de la VAE (4,4 %). 🔗 Lien : https://www.qhse-concept.fr/mises-a-jour-normes-2025/ Formation QHSE continue Des formations continues en QHSE sont proposées pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre des nouvelles normes et renforcer les compétences des responsables qualité. 🔗 Lien : https://www.blog-qhse.com/ 🔗 Lien : https://www.qhse-concept.fr/mises-a-jour-normes-2025/ Santé Nouveau décret maladie professionnelle (silice cristalline) Le décret n° 2025-236 du 12 mars 2025 modifie le tableau des maladies professionnelles liées à l’inhalation de poussières minérales contenant de la silice cristalline, précisant les conditions de prise en charge et les travaux susceptibles de provoquer ces pathologies en milieu agricole.. 🔗 Lien : https://www.cleiss.fr/actu/breves2503.html Campagne ANACT sur les RPS L’ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a lancé une campagne de sensibilisation renforcée sur les risques psychosociaux. Les organismes de formation et entreprises sont invités à intégrer une évaluation spécifique de ces risques dans leur Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER). 🔗 Lien : https://www.actuel-hse.fr/ Guides pratiques de prévention Inforisque publie des guides pratiques sur la prévention des risques liés à l’amiante, aux risques psychosociaux, au risque biologique, au risque électrique, au risque routier et aux déplacements professionnels. 🔗 Lien : https://inforisque.fr/actualite-du-risque/index-1-general.html Sécurité Surveillance des contrats courts à risque L’Inspection du travail intensifie en 2025 la surveillance des employeurs utilisant des contrats courts (CDD ou intérim) pour des travaux dangereux, afin de garantir la sécurité des travailleurs. 🔗 Lien : https://www.actuel-hse.fr/ Sécurité dans les ERP Une circulaire ministérielle rappelle aux centres de formation leur obligation de conformité stricte aux normes de sécurité incendie et d’accessibilité, avec des vérifications administratives renforcées prévues en 2025. 🔗 Lien : https://www.actuel-hse.fr/ Outils d’audit QHSE numériques Des solutions numériques sont proposées pour faciliter les audits QHSE sur site, permettant une meilleure gestion des données et une efficacité accrue lors des inspections. 🔗 Lien : https://inforisque.fr/actualite-du-risque/index-1-general.html Environnement Révision ISO 14001 & 26000 L’ISO 14001:2025 renforce l’intégration des enjeux climatiques dans les stratégies d’entreprise, exigeant une évaluation plus rigoureuse des impacts environnementaux. Parallèlement, l’ISO 26000 intègre désormais des thématiques telles que l’impact de l’intelligence artificielle et les principes d’économie circulaire. 🔗 Lien : https://www.qhse-concept.fr/mises-a-jour-normes-2025/ Reporting de durabilité (CSRD) La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) impose dès 2025 aux entreprises de plus de 250 salariés ou réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros de publier des informations détaillées sur la durabilité, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité des entreprises. 🔗 Lien : https://www.qhse-concept.fr/mises-a-jour-normes-2025/ Loi DDADUE – Ombrières photovoltaïques La loi DDADUE du 30 avril 2025 ajuste les obligations relatives à la couverture des parcs de stationnement en ombrières photovoltaïques, afin de les adapter aux réalités du terrain. 🔗 Lien : https://www.actuel-hse.fr/ Formation Professionnelle Réforme du financement de l’apprentissage Le gouvernement a annoncé une réforme du financement de l’apprentissage, introduisant une logique de priorisation des financements en fonction des besoins économiques.  🔗 Lien : https://www.vie-publique.fr/discours/298358-conseil-280420-adapter-appareil-de-formation-aux-besoins-de-l-economie Décret CPF du 14 avril Le décret n° 2025-341 du 14 avril 2025 précise les modalités d’alimentation supplémentaire du Compte Personnel de Formation (CPF) par des financeurs tiers, offrant ainsi un cadre plus clair pour les abondements. 🔗 Lien : https://www.digiformag.com/financements/le-decret-du-14-avril-2025-sur-le-cpf-abonde-decryptage/ Baromètre de la formation et de l’emploi 2025 Centre Inffo a publié les résultats de la 6e édition de son baromètre, mettant en lumière les transformations induites par l’intelligence artificielle dans le domaine de la formation professionnelle. 🔗 Lien : https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/6e-edition-du-barometre-de-la-formation-et-de-lemploi-2025 Coaching Atelier « Pitcher avec impact » Le 28 mars, un atelier a été organisé à Caen pour aider les coachs à se présenter efficacement en deux minutes, renforçant ainsi leur impact professionnel. 🔗 Lien : https://www.coachfederation.fr/antennes/normandie/ateliers-rencontres-dejeuner-2024-ca-bouge-en-normandie-duplicate-1-2/ Mentorat en entreprise – Étude EMCC Le 8 avril, EMCC France a présenté les résultats d’une étude sur le mentorat, soulignant son développement continu au sein des grandes organisations. 🔗 Lien : https://www.cinov.fr/actualites/le-8-avril-2025-emcc-france-restitue-les-resultats-de-son-etude-quand-le-mentorat Semaine internationale du coaching (12–18 mai) Du 12 au 18 mai, ICF France a organisé la Semaine Internationale du Coaching sur le thème « Inspirer, Transformer, Se développer », proposant des ateliers, webinaires et sessions de coaching pour promouvoir le coaching professionnel. 🔗 Lien : https://www.coachfederation.fr/semaine-internationale-du-coaching-du-12-au-18-mai-2025/ Webinaire sur le burn-out par EMCC France Le 24 mai, EMCC France a tenu un webinaire intitulé « Burn-out, quand faire appel à un coach professionnel ? », abordant les apports et limites du coaching dans la gestion du burn-out.  🔗 Lien : https://www.emccfrance.org/actualite-coaching-france/ Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Développement personnel - Peut-on vraiment trouver l’amour ?

    Une conversation de Louise Aubery pour France Inter avec André Comte-Sponville Source : https://youtu.be/rwT7CQlEj   Je vous livre, ci-dessous, un résumé que j’ai trouvé fort éclairant, du dialogue du philosophe André Comte-Sponville avec la journaliste Louise Aubrey de France Inter. Pour en finir avec toutes les idées reçues sur l’Amour, véhiculées par nos sociétés contemporaines… 1- Le rêve d’aimer, la chute dans le réel   Peut-on vraiment trouver l’amour ? La question résonne, aiguë, comme un soupir jeté dans le vide. Ce n’est pas tant une question de volonté que d’expérience : au fil des rencontres, des échecs, des attentes déçues, il devient de plus en plus difficile d’y croire sans trembler. « Je commence à en douter », murmure celle qui, en ouverture, partage son propre vertige — comme une Belle au bois dormant moderne, non pas éveillée par un baiser, mais endormie par le poids des illusions.   Car l’amour, ce n’est pas un objet caché qu’on pourrait trouver au coin d’une rue, ni un produit qu’on choisirait dans les rayons d’un supermarché du cœur, où les profils sont des emballages et les premiers regards, des étiquettes. Trop souvent, on essaie, on essaye encore, comme on enfile des jeans dans une cabine d’essayage : on veut qu’un autre nous aille comme un vêtement flatteur. Et puis, quand ça ne convient pas, on découvre qu’il n’y a pas de politique de remboursement.   Nos attentes sont faussées dès le départ. Façonnées par des lectures adolescentes, bercées par les romances à la grenadine, elles se fracassent sur le mur rugueux du réel. Et l’on finit par suspendre la quête. Alors, viennent ces phrases toutes faites — “ça viendra quand tu ne t’y attendras pas” — prononcées par ceux qui, bien souvent, n’ont jamais vraiment eu à attendre. Et dans le silence de cette attente, naît une forme d’amertume. On veut l’homme parfait sans être parfait soi-même. On juge, mais on refuse d’être jugé. On ghoste, puis on s’étonne d’être ghosté. Et personne, surtout, ne nous a donné le mode d’emploi.   À cette voix jeune et désabusée, répond alors celle d’André Comte-Sponville ; Peut-on trouver l’amour ? Oui, mais d’abord, il faut reconnaître une évidence : nous aimons aimer.   Selon Saint Augustin : amare amabam , “j’aimais aimer”. Nous cherchons tous l’amour, surtout quand nous ne l’avons pas. Car aimer est d’abord un besoin, ou du moins une nostalgie. Nous sommes tombés dans l’amour comme Obélix dans la potion magique, dès l’enfance, dès les premiers jours de vie. Nous avons été aimés avant même d’être capables d’aimer. Par notre mère, souvent. Par nos parents, si nous avons eu cette chance. Cet amour-là, inconditionnel et pourtant conditionné — car une mère aime son enfant parce qu’il est le sien, pas un autre — restera à jamais unique, absolu, inégalable.   Et c’est là le paradoxe fondateur : nous cherchons, dans nos amours adultes, quelque chose qui puisse approcher cette première chaleur, cet amour radical, où une femme — la mère — aurait donné sa vie sans hésiter pour sauver la nôtre. Nous n’attendons pas cela de notre compagne, fort heureusement, mais le modèle reste, comme une empreinte invisible. Dès lors, chaque amour devient un amour de transfert , disait Freud. Une tentative, plus ou moins réussie, de rejouer ce premier amour. Freud exagère sans doute, mais il y a, dans chaque amour, quelque chose de cette nostalgie.   Il y a surtout un enseignement décisif : c’est parce que nous avons été aimés que nous pouvons aimer . L’amour ne vient pas de nous, il nous est d’abord venu des autres. Et cette grâce inaugurale nous rend capables, à notre tour, de donner. Est-ce que cela veut-il dire que ceux qui n’ont pas été aimés, ou mal aimés, sont condamnés à ne pas aimer ? Pas nécessairement. La résilience existe. La vie est longue. Mais avoir été bien aimé — même imparfaitement, même par une mère malade, est une chance immense.     2- De la passion à la vérité — apprendre à aimer L’amour est un don hérité, une mémoire affective inscrite en nous dès le plus jeune âge. Mais il est aussi, très vite, un apprentissage — une lente conversion du manque en présence, du fantasme à la réalité.   De nos premiers émois amoureux : une passion d’enfant à la maternelle, vite effacée, mais dont on garde la trace d’une intensité fulgurante ; à un amour d’adolescent, silencieux, jamais déclaré ; même les amours à sens unique, même les amours muets, sont des éveils à la vie. Quand on aime, on se sent plus vivant . C’est un éclair qui traverse l’existence et l’intensifie, fût-ce brièvement.   Ce n’est pas là qu’une impression : Freud, l’a montré dans ses travaux sur la mélancolie. Pour lui, la dépression, au sens clinique, est d’abord la perte de la capacité d’aimer. Quand plus rien ni personne ne nous touche, la vie devient une plaine grise, stérile, sans relief. À l’inverse, le simple fait d’aimer, même sans retour, redonne couleurs et battements au monde.   Mais l’amour ne se résume pas à la passion. Lorsqu’on en fait très tôt l’expérience, en vivant en couple, on comprend alors rapidement que le couple n’est pas la passion, et la passion n’est pas le couple . Il faut alors convoquer la philosophie. Les Grecs, qui avaient mille mots pour dire ce que nous confondons sous un seul, en ont trois qui suffisent à éclairer toute la question.   Éros d’abord, le dieu du désir. Ce n’est pas le sexe brut, mais le feu de la passion amoureuse, ce que l’on ressent lorsqu’on est “dingue amoureux”. Selon Platon, Éros naît du manque. On aime ce qui nous manque, ce qu’on ne possède pas. Le désir est tension vers l’absent. Voilà pourquoi le bonheur est si difficile à atteindre : parce que si l’amour est désir, et si le désir ne vise que ce que l’on n’a pas, alors l’amour se nourrit d’une frustration permanente. On désire ce qu’on ne peut avoir — ou qu’on n’a plus. On souffre tant qu’on manque. Et quand le manque s’apaise, quand l’autre est là, dans le lit, dans le salon, dans les courses du quotidien, c’est une autre souffrance qui menace : l’ennui. C’est ce que Schopenhauer avait saisi avec une lucidité tranchante : la vie oscille entre souffrance et ennui. On souffre quand on désire ce qu’on n’a pas. On s’ennuie quand on possède ce qu’on ne désire plus. Le couple, alors, semble condamné à l’échec — ou à l’illusion. Ceux qui disent, après trente ans, “je suis encore amoureux comme au premier jour” mentent. Ou alors c’est pathologique. On ne peut pas désirer ce qui est là en permanence. Il y a une contradiction, presque tragique, entre la passion et la cohabitation.   Mais cette contradiction n’est pas une fatalité. C’est une invitation. Une passerelle vers une autre forme d’amour, plus exigeante mais plus féconde. Les Grecs l’appelaient philia . Philia, que l’on traduit par “amitié”, dit bien plus que cela : c’est la joie de la présence. Ce n’est plus l’amour qui manque, mais l’amour qui réjouit . Aristote, suivi plus tard par Spinoza, en a donné une définition précieuse : aimer, ce n’est pas désirer ce qu’on n’a pas. C’est se réjouir de ce qui est . Se réjouir que l’autre existe, qu’il soit là, qu’il respire, qu’il partage avec nous cette vie toujours trop courte. Alors, il faut choisir. Si l’on donne raison à Platon, on devra rejoindre Aragon : “Il n’y a pas d’amour heureux.” Car si l’amour est manque, alors l’amour ne peut jamais satisfaire. Mais si l’on choisit Aristote et Spinoza, alors Aragon a tort : il n’y a pas d’amour malheureux , du moins tant que l’autre est là, vivant, aimant, partageant.   La clé, donc, ce n’est pas la passion. La passion passe. La clé, c’est ce qui reste après la passion. C’est ce que chante Joe Dassin : “Et l’on s’aimera encore lorsque l’amour sera mort.” Car oui, on ne choisit pas de tomber amoureux — cela nous tombe dessus, comme la pluie, comme la grâce, comme la fièvre. Mais on choisit de vivre avec quelqu’un , de construire, de durer, de s’engager. Et ce choix-là, lui, dépend de nous.     3- L’amour, une œuvre de vérité Une vie partagée n’est pas une idylle continue. Ce n’est pas l’extase du premier regard éternisée dans la routine. Ce n’est pas l’éblouissement figé. C’est un chemin. Et ce chemin commence là où s’arrête la passion. Là où tombe le voile de l’illusion. Car l’amour véritable n’est pas celui des débuts. Il est celui qui survit aux débuts .   Parce que l’amour, lorsqu’il dure, cesse d’être aveugle. Il devient lucide. Il cesse d’être une cristallisation — terme cher à Stendhal — pour devenir une reconnaissance.   À l’origine de la passion, il y a toujours une forme de fantasme. On tombe amoureux non pas tant de l’autre que de l’image que l’on se fait de lui. On tombe amoureux de l’image aimante qu’on se renvoie à travers lui. L’autre devient miroir, flamme, idéal. C’est pourquoi la passion est nécessairement mensongère — non pas malhonnête, mais enchanteresse . Et, comme tout enchantement, elle est destinée à se dissiper.   Mais cela n’est pas une perte. C’est une transformation. Le couple, lui, est un lieu de vérité . Ce n’est pas dans la passion que l’on est le plus intelligent ou le plus lucide. Ce n’est pas au moment où l’on est “fou d’amour” que l’on voit juste. C’est dans la durée, dans le quotidien, dans la cohabitation et ses défis, que se révèle la profondeur d’un lien.   Selon Paul Éluard : “On ne peut me connaître mieux que tu ne me connais.” Voilà ce qu’est le couple : la rencontre de deux vérités. La personne qui partage votre vie vous connaît souvent mieux que vos parents, vos amis, parfois mieux que vous-même. Elle a vu vos failles, vos silences, vos écarts. Elle connaît vos fatigues, vos contradictions, vos habitudes les plus triviales. Et pourtant, elle reste. Elle aime. Non pas malgré ce qu’elle voit, mais avec ce qu’elle voit.   Si vous rencontrez une femme qui cherche le prince charmant, fuyez. Si vous tombez sur un homme qui cherche la femme idéale, fuyez aussi. Parce que le prince charmant n’existe pas. Parce que la femme idéale n’est qu’un mirage. Et parce qu’il n’y a rien de plus dangereux que d’aimer quelqu’un au nom des illusions que l’on se fait sur lui . L’amour véritable commence le jour où l’on cesse d’idéaliser. Où l’on voit l’autre tel qu’il est. Et où, malgré cela — ou grâce à cela —, on décide de l’aimer .   C’est là, peut-être, la plus haute forme d’amour. Non plus une projection, mais une reconnaissance. Non plus une ivresse, mais une présence.     4- Des illusions à la construction — bâtir un couple, c’est devenir adulte Si aimer véritablement, c’est voir l’autre sans fard et choisir de l’aimer quand même, alors c’est aussi un acte de maturité. L’amour, pour durer, doit renoncer aux contes, aux scénarios de cinéma, à la quête de perfection : il faut grandir . Grandir, c’est passer de l’amour qui prend à l’amour qui donne.   On distingue alors deux formes d’amour, telles que les distingue saint Thomas d’Aquin : l’amour de concupiscence et l’amour de bienveillance . Le premier aime pour son propre bénéfice : “j’aime le poulet”, dit-il avec malice, non pas pour le bien du poulet, mais pour mon plaisir. C’est l’amour qui prend, qui consomme. Le second, c’est l’amour qui vise le bien de l’autre . Quand une mère donne le sein à son enfant, elle ne le fait pas pour son bien à elle, mais pour lui. Le bébé, lui, prend — c’est normal. Mais l’adulte est celui qui, à son tour, apprend à donner.   Être adulte, ce n’est donc pas seulement payer ses factures ou respecter la loi : c’est accepter la fin des illusions , la chute des espérances trop grandes, des attentes irréalistes. Être adulte c’est accepter tranquillement ce qu’il y a de désespérant dans la condition humaine — et pourtant aimer la vie quand même . Aimer la vie, non pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’elle est là, qu’elle est la nôtre, et qu’elle est toujours une aventure possible.   C’est pourquoi, dans une relation, il ne s’agit pas de chercher quelqu’un qui abolirait notre solitude, mais plutôt quelqu’un qui l’accueille . Deux solitudes, disait Rilke, qui s’inclinent l’une devant l’autre, et choisissent de vivre ensemble. Le couple ne supprime pas la solitude existentielle — personne ne peut aimer, vivre, ni mourir à votre place. Mais le couple peut être cet espace où l’on partage malgré tout ce fardeau-là, et où l’on se sent moins seul à deux que seul tout court .   Cela ne veut pas dire que la vie de couple est toujours idyllique. Il n’y a pas de couple sans ennui. Le couple où l’on ne s’ennuie jamais n’existe que dans les romans Harlequin. Mais un couple heureux, c’est peut-être celui où l’on s’ennuie moins à deux que seul . Et un couple vraiment heureux ? Celui où l’on s’ennuie moins à deux que partout ailleurs .   Ce réalisme n’est pas du cynisme. C’est une forme d’amour qui ne craint plus d’être déçu. Qui sait que l’autre n’est pas un mythe, mais un être humain. Que la vie à deux, comme toute vie, a ses joies, ses passages à vide, ses sursauts, ses silences. Et pourtant, c’est là, dans ce banal magnifique, que se joue la vérité d’un amour .     5- L’amour, cette joie partagée entre désir et vérité   Il arrive parfois qu’on confonde tout. Être amoureux, aimer, désirer, posséder, construire, fuir… Les sentiments se mêlent, les élans se contredisent.   Non, être amoureux et aimer , ce n’est pas la même chose. Être amoureux, c’est un état : une exaltation passagère, une folie douce. Comme disait Denis de Rougemont, “être amoureux est un état, aimer est un acte.” L’un s’impose, l’autre se décide. L’un vous tombe dessus, l’autre se construit. On ne choisit pas de tomber amoureux — mais on choisit d’aimer, de rester, de faire durer.   Tomber amoureux, c’est toujours un peu se tromper. Mais ce n’est pas grave, l’important, c’est ce qu’on fait après . Parce que l’amour véritable commence quand l’illusion tombe . Quand l’autre n’est plus cet être idéalisé, mais un compagnon, une compagne, un être imparfait comme soi — et que malgré tout, on décide de lui offrir le meilleur de ce que l’on est.   Et si l’amour ne dure pas ? Si la passion s’éteint ? La passion amoureuse ne peut pas durer, o u alors, elle ne dure que dans le malheur. Comme chez Adèle Hugo, dont l’amour à sens unique pour un homme qui ne l’aimait pas la mènera jusqu’à la folie. C’est le seul moyen pour une passion de survivre indéfiniment : qu’elle reste insatisfaite . Mais dans la vraie vie, quand on aime une personne qui est là, qui partage vos jours, vos nuits, vos doutes et vos petits riens, la passion, tôt ou tard, cède la place. Et tant mieux.   Car ce qui vient après la passion, c’est plus grand . Ce n’est pas la fin de l’amour, c’est son commencement véritable . On ne construit pas une vie avec une passion. On construit une vie avec un amour qui a survécu à la passion .   Qu’est-ce qui menace le couple aujourd’hui ? Une autre passion. Car on n’est jamais à l’abri de tomber amoureux d’une autre personne. Cela peut arriver. Cela ne se décide pas. Mais on peut choisir de ne pas s’y abandonner. Il y a peut-être, une forme de complaisance dans certaines passions. On se laisse glisser. On ne résiste pas. Ou on résiste mal. Mais cela ne change pas le fait que la passion n’est jamais une garantie de vérité , ni de bonheur.   Le couple, lui, est plus difficile. Mais plus riche. Plus fragile, mais plus fécond. Il exige une fidélité non pas de sentiment, mais de volonté . Il demande d’aimer dans la durée, malgré les moments creux, malgré l’ennui, malgré la tentation de fuir vers un ailleurs plus léger.   Alors comment savoir si l’on aime vraiment ? Peut-être par la réponse à cette simple question : préférez-vous que l’autre soit malheureux avec vous, ou heureux avec un autre ? Si vous choisissez la deuxième option, vous êtes du côté de la bienveillance . Si c’est la première, vous êtes encore dans la possession . Et dans toute relation, il y a un peu des deux. Mais la maturité, c’est peut-être cela : apprendre à aimer en donnant , pas seulement en prenant.   6- L’amour qui dure, ou la joie de grandir ensemble   L’amour, donc, commence quand il n’est plus une promesse. Il commence quand il n’est plus une illusion. Il commence quand il est encore là , une fois tombée la fièvre, une fois retombé le tumulte du cœur. Et c’est là, que commence la plus belle des aventures humaines .   Ce qu’il a vécu de plus grand, de plus fort, de plus important, ce n’est pas la passion. Ce n’est pas ce vertige du début. C’est le couple . Cette œuvre construite patiemment, dans le silence des jours, dans le partage des habitudes, dans la fidélité au réel : ce n’est pas que je l’aime moins qu’avant, c’est que je l’aime plus ; plus lucidement, plus complètement ; parce qu’il ne s’agit plus d’un rêve, mais d’une vérité.   L’amour véritable, n’est pas fusionnel. Il ne s’agit pas de ne faire “qu’un” au lieu de deux — ce serait une forme de mutilation. Il s’agit de faire deux, mais deux heureux . Non pas abolir la solitude, mais la partager. Être à deux, non pour se dissoudre dans l’autre, mais pour s’épauler l’un l’autre, et bâtir quelque chose qui vaille la peine.   Et si l’on n’a pas trouvé ? Et si l’on reste seul ? Cela peut arriver. Mais cela ne fait pas de soi un échec. Il y a deux solitudes : l’isolement , qui est une souffrance, un vide ; et la solitude , qui est une vérité existentielle. On meurt seul, comme l’écrivait Pascal — non parce qu’on n’a personne autour de soi, mais parce que personne ne peut mourir à notre place. De la même manière, on aime seul : car personne ne peut aimer pour nous.   Mais la majorité des gens, malgré tout, ne veulent pas rester seuls. Ils rêvent, encore et toujours, d’un couple heureux . Pas d’un conte de fées, mais d’un compagnonnage sincère. Quelque chose à bâtir. Et si cela exige d’abandonner le mythe du grand amour, du prince charmant ou de la fusion des âmes, alors tant mieux. Car c’est une illusion, et toutes les illusions finissent par tomber.   Le désamour est-il inévitable ? La réponse est claire : pour la passion amoureuse , oui. Elle ne peut durer indéfiniment que si elle est malheureuse . La passion heureuse est une contradiction dans les termes. Mais ce n’est pas un mal. Car ce que la passion laisse derrière elle, si l’on est prêt à aimer autrement , c’est l’amour véritable .   Le plus beau dans une histoire d’amour, ce n’est pas son commencement. C’est ce qui vient après la fin de la passion . C’est ce moment où l’on découvre que l’autre ne nous fait plus rêver comme au début — et qu’on l’aime quand même . C’est ce moment où l’on se regarde, non plus comme dans un miroir, mais comme deux compagnons qui ont décidé de faire route ensemble. Et c’est cela, être adulte. C’est accepter que les espérances soient déçues , que les passions passent, que l’amour ne soit pas magique. C’est aimer la vie telle qu’elle est , sans décor, sans roman, sans maquillage. Avec ses limites. Avec sa finitude. Et malgré tout, l’aimer joyeusement .   “Ne vous prenez pas trop au sérieux, il n’y aura aucun survivant,” disait Alphonse Allais. C’est presque un art de vivre. Aimer, c’est trembler. Aimer, c’est risquer. Mais aimer, c’est surtout vivre mieux .   Et s’il fallait ne retenir qu’une chose de cet échange, ce serait peut-être celle-ci : le véritable amour commence quand on ne croit plus au grand amour. Et c’est là, dans ce désenchantement joyeux, dans ce réalisme tendre, que l’on trouve — peut-être — la seule forme d’amour qui vaille la peine d’être vécue.     Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Une culture juste et équitable - l’humanité au cœur de la sécurité en entreprise

    Il y a des mots qu’on entend souvent sans jamais vraiment les écouter. “Culture juste et équitable” en fait partie. Un concept qui sonne bien, presque familier, et pourtant… derrière lui se cache une révolution discrète mais profonde dans la manière dont les entreprises pensent la sécurité, le travail, et surtout, les humains qui les composent. Source : Vidéo expert "La culture juste et équitable" par Dounia Tazi , pour l'Icsi . (Lien : https://youtu.be/IiAR2SHDME4 ) Une idée ancienne qui revient dans l’air du temps L’idée d’une culture juste n’est pas née d’hier. Certains secteurs — l’aéronautique, le nucléaire, les industries à hauts risques — s’y sont intéressés dès les années 70-80. Ils ont compris tôt que la sécurité ne pouvait reposer uniquement sur des procédures figées ou sur la peur de la faute. D’autres industries, moins exposées mais tout aussi concernées, s’éveillent plus récemment à cette question. Aujourd’hui, la “culture juste” s’impose comme un levier stratégique : non seulement pour améliorer la sécurité, mais aussi pour bâtir la confiance, instaurer de la transparence et libérer la parole dans les organisations. Rien de moins qu’un changement de paradigme. Parler : une fausse évidence Dans les discours, “libérer la parole” est devenu une expression consacrée. On en parle dans les comités, les bilans sociaux, les chartes de valeurs. Pourtant, en pratique, faire parler les gens — et surtout les faire parler vrai — reste un défi immense. Pourquoi ? Parce qu’il faut du courage pour parler d’un incident, d’un doute, d’une erreur. Il faut se sentir écouté, protégé, et surtout, utile. Sans cela, le silence s’installe. Et avec lui, l’illusion que tout va bien. Mais une entreprise ne peut progresser que si elle sait ce qui se passe réellement sur le terrain. Et ce savoir-là, seuls les salariés l’ont. Il faut donc apprendre à l’accueillir, à l’analyser, et à en faire quelque chose de concret. L’erreur comme boussole Trop souvent, les entreprises adoptent une logique managériale fondée sur la réaction : on récompense le bon, on sanctionne le mauvais. Ce schéma binaire a ses limites. Il empêche de comprendre les véritables causes des incidents. Or, ces causes sont rarement individuelles. Elles sont systémiques. Une erreur humaine est souvent le symptôme d’un dysfonctionnement plus profond : mauvaise organisation, communication défaillante, pression excessive, règles floues. Une culture juste ose regarder cela en face. Ce regard nécessite une posture d’humilité. Il s’agit de dire : « Ce n’est pas seulement untel qui a fauté, c’est peut-être le système qui l’a mis dans cette situation. » C’est un virage éthique, mais aussi stratégique. En finir avec la chasse aux coupables Il est temps de sortir du réflexe du bouc émissaire. L’erreur n’est pas toujours synonyme de faute. Elle peut être une formidable occasion d’apprendre — à condition de ne pas en faire un objet de honte. Bien entendu, cela ne veut pas dire tout excuser. Il existe des comportements inacceptables, des négligences répréhensibles. Mais dans la majorité des cas, ce qu’il faut, c’est comprendre, pas condamner. Faire preuve de discernement, replacer l’humain dans le contexte. Trouver l’équilibre entre indulgence et rigueur est un exercice complexe. Il nécessite de naviguer entre exigences légales, logiques RH, enjeux opérationnels. Mais c’est dans cette complexité que réside la richesse de la culture juste. Les managers, au cœur du système On l’oublie trop souvent : ce ne sont pas seulement les opérateurs ou les techniciens qui façonnent la culture sécurité. C’est toute la chaîne hiérarchique. Chaque manager, chaque décideur a une responsabilité dans le climat de confiance qui règne — ou non — dans l’entreprise. Le rôle du manager devient alors celui d’un facilitateur. Il ne s’agit plus seulement de contrôler, mais d’écouter. Plus seulement d’appliquer, mais d’interroger. Plus seulement de transmettre des objectifs, mais de cultiver du sens. Dans une entreprise qui aspire à une culture juste, les décisions du management sont scrutées. Leur cohérence, leur exemplarité, leur humanité deviennent des repères essentiels pour le collectif. Quand les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles Voici une idée surprenante : si votre entreprise commence à bien fonctionner dans sa culture juste… vos indicateurs vont peut-être se dégrader. Oui, au début. Parce qu’il y aura soudain plus de remontées d’incidents, de dysfonctionnements, d’anomalies. Mais c’est en réalité une excellente nouvelle. Cela signifie que les gens parlent. Qu’ils n’ont plus peur. Qu’ils croient que leur parole aura un impact. Et cette transparence est la première étape vers une véritable amélioration. À condition, bien sûr, que ces signaux soient écoutés, pris au sérieux, et surtout traités. Car une parole libérée mais ignorée est pire que le silence. Valoriser aussi ce qui va bien La culture juste ne se nourrit pas uniquement des erreurs. Elle puise aussi son énergie dans l’analyse de ce qui fonctionne. Car chaque journée sans incident, chaque action sécurisée, chaque décision prudente recèle des enseignements. Pourquoi, dans tel service, les risques sont mieux anticipés ? Pourquoi cette équipe gère-t-elle mieux les imprévus ? Que peut-on apprendre des comportements vertueux ? Autant de questions qui ouvrent la voie à une culture apprenante. Il ne s’agit pas seulement de “féliciter” ce qui va bien, mais de comprendre pourquoi cela va bien. Et de s’en inspirer collectivement. Un pari sur l’intelligence collective Au fond, tout cela repose sur un pari. Celui de croire que les collaborateurs sont des adultes responsables. Qu’ils savent faire preuve de discernement. Qu’ils ont envie de bien faire. Et que l’entreprise, si elle leur fait confiance, en recevra beaucoup en retour. La culture juste, c’est la rencontre entre confiance et exigence. Ce n’est pas la naïveté, c’est la lucidité alliée à l’espoir. C’est dire : “Je sais que l’erreur est possible, mais je choisis d’en faire un levier, pas une arme.” Et cette vision transforme tout. Elle rend l’entreprise plus humaine, plus résiliente, plus durable. Elle fait de la sécurité non pas une obligation, mais un projet commun. Non pas une contrainte, mais un engagement. Conclusion : construire ensemble une nouvelle culture Il ne s’agit pas ici de mode ou de jargon. Il s’agit d’une transformation profonde des relations de travail. D’un changement de regard sur la faute, la responsabilité, l’apprentissage. Adopter une culture juste et équitable, c’est accepter l’inconfort du doute, le vertige de la remise en question. Mais c’est aussi ouvrir la porte à une maturité nouvelle. Une entreprise où chacun peut dire, faire, et apprendre — sans crainte, mais avec conscience. Ce n’est pas un chemin facile. Mais c’est, à n’en pas douter, un chemin nécessaire. Et il commence, toujours, par une simple question : et si on écoutait vraiment ? Source : Vidéo expert - La culture juste et équitable par Dounia Tazi pour l'Icsi. Lien : https://youtu.be/IiAR2SHDME4 Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

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