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  • Philosophie - Peut-on vraiment trouver l’amour ?

    Une conversation de Louise Aubery pour France Inter avec André Comte-Sponville Source : https://youtu.be/rwT7CQlEj   Je vous livre, ci-dessous, un résumé que j’ai trouvé fort éclairant, du dialogue du philosophe André Comte-Sponville avec la journaliste Louise Aubrey de France Inter. Pour en finir avec toutes les idées reçues sur l’Amour, véhiculées par nos sociétés contemporaines… 1- Le rêve d’aimer, la chute dans le réel   Peut-on vraiment trouver l’amour ? La question résonne, aiguë, comme un soupir jeté dans le vide. Ce n’est pas tant une question de volonté que d’expérience : au fil des rencontres, des échecs, des attentes déçues, il devient de plus en plus difficile d’y croire sans trembler. « Je commence à en douter », murmure celle qui, en ouverture, partage son propre vertige — comme une Belle au bois dormant moderne, non pas éveillée par un baiser, mais endormie par le poids des illusions.   Car l’amour, ce n’est pas un objet caché qu’on pourrait trouver au coin d’une rue, ni un produit qu’on choisirait dans les rayons d’un supermarché du cœur, où les profils sont des emballages et les premiers regards, des étiquettes. Trop souvent, on essaie, on essaye encore, comme on enfile des jeans dans une cabine d’essayage : on veut qu’un autre nous aille comme un vêtement flatteur. Et puis, quand ça ne convient pas, on découvre qu’il n’y a pas de politique de remboursement.   Nos attentes sont faussées dès le départ. Façonnées par des lectures adolescentes, bercées par les romances à la grenadine, elles se fracassent sur le mur rugueux du réel. Et l’on finit par suspendre la quête. Alors, viennent ces phrases toutes faites — “ça viendra quand tu ne t’y attendras pas” — prononcées par ceux qui, bien souvent, n’ont jamais vraiment eu à attendre. Et dans le silence de cette attente, naît une forme d’amertume. On veut l’homme parfait sans être parfait soi-même. On juge, mais on refuse d’être jugé. On ghoste, puis on s’étonne d’être ghosté. Et personne, surtout, ne nous a donné le mode d’emploi.   À cette voix jeune et désabusée, répond alors celle d’André Comte-Sponville ; Peut-on trouver l’amour ? Oui, mais d’abord, il faut reconnaître une évidence : nous aimons aimer.   Selon Saint Augustin : amare amabam , “j’aimais aimer”. Nous cherchons tous l’amour, surtout quand nous ne l’avons pas. Car aimer est d’abord un besoin, ou du moins une nostalgie. Nous sommes tombés dans l’amour comme Obélix dans la potion magique, dès l’enfance, dès les premiers jours de vie. Nous avons été aimés avant même d’être capables d’aimer. Par notre mère, souvent. Par nos parents, si nous avons eu cette chance. Cet amour-là, inconditionnel et pourtant conditionné — car une mère aime son enfant parce qu’il est le sien, pas un autre — restera à jamais unique, absolu, inégalable.   Et c’est là le paradoxe fondateur : nous cherchons, dans nos amours adultes, quelque chose qui puisse approcher cette première chaleur, cet amour radical, où une femme — la mère — aurait donné sa vie sans hésiter pour sauver la nôtre. Nous n’attendons pas cela de notre compagne, fort heureusement, mais le modèle reste, comme une empreinte invisible. Dès lors, chaque amour devient un amour de transfert , disait Freud. Une tentative, plus ou moins réussie, de rejouer ce premier amour. Freud exagère sans doute, mais il y a, dans chaque amour, quelque chose de cette nostalgie.   Il y a surtout un enseignement décisif : c’est parce que nous avons été aimés que nous pouvons aimer . L’amour ne vient pas de nous, il nous est d’abord venu des autres. Et cette grâce inaugurale nous rend capables, à notre tour, de donner. Est-ce que cela veut-il dire que ceux qui n’ont pas été aimés, ou mal aimés, sont condamnés à ne pas aimer ? Pas nécessairement. La résilience existe. La vie est longue. Mais avoir été bien aimé — même imparfaitement, même par une mère malade, est une chance immense.     2- De la passion à la vérité — apprendre à aimer L’amour est un don hérité, une mémoire affective inscrite en nous dès le plus jeune âge. Mais il est aussi, très vite, un apprentissage — une lente conversion du manque en présence, du fantasme à la réalité.   De nos premiers émois amoureux : une passion d’enfant à la maternelle, vite effacée, mais dont on garde la trace d’une intensité fulgurante ; à un amour d’adolescent, silencieux, jamais déclaré ; même les amours à sens unique, même les amours muets, sont des éveils à la vie. Quand on aime, on se sent plus vivant . C’est un éclair qui traverse l’existence et l’intensifie, fût-ce brièvement.   Ce n’est pas là qu’une impression : Freud, l’a montré dans ses travaux sur la mélancolie. Pour lui, la dépression, au sens clinique, est d’abord la perte de la capacité d’aimer. Quand plus rien ni personne ne nous touche, la vie devient une plaine grise, stérile, sans relief. À l’inverse, le simple fait d’aimer, même sans retour, redonne couleurs et battements au monde.   Mais l’amour ne se résume pas à la passion. Lorsqu’on en fait très tôt l’expérience, en vivant en couple, on comprend alors rapidement que le couple n’est pas la passion, et la passion n’est pas le couple . Il faut alors convoquer la philosophie. Les Grecs, qui avaient mille mots pour dire ce que nous confondons sous un seul, en ont trois qui suffisent à éclairer toute la question.   Éros d’abord, le dieu du désir. Ce n’est pas le sexe brut, mais le feu de la passion amoureuse, ce que l’on ressent lorsqu’on est “dingue amoureux”. Selon Platon, Éros naît du manque. On aime ce qui nous manque, ce qu’on ne possède pas. Le désir est tension vers l’absent. Voilà pourquoi le bonheur est si difficile à atteindre : parce que si l’amour est désir, et si le désir ne vise que ce que l’on n’a pas, alors l’amour se nourrit d’une frustration permanente. On désire ce qu’on ne peut avoir — ou qu’on n’a plus. On souffre tant qu’on manque. Et quand le manque s’apaise, quand l’autre est là, dans le lit, dans le salon, dans les courses du quotidien, c’est une autre souffrance qui menace : l’ennui. C’est ce que Schopenhauer avait saisi avec une lucidité tranchante : la vie oscille entre souffrance et ennui. On souffre quand on désire ce qu’on n’a pas. On s’ennuie quand on possède ce qu’on ne désire plus. Le couple, alors, semble condamné à l’échec — ou à l’illusion. Ceux qui disent, après trente ans, “je suis encore amoureux comme au premier jour” mentent. Ou alors c’est pathologique. On ne peut pas désirer ce qui est là en permanence. Il y a une contradiction, presque tragique, entre la passion et la cohabitation.   Mais cette contradiction n’est pas une fatalité. C’est une invitation. Une passerelle vers une autre forme d’amour, plus exigeante mais plus féconde. Les Grecs l’appelaient philia . Philia, que l’on traduit par “amitié”, dit bien plus que cela : c’est la joie de la présence. Ce n’est plus l’amour qui manque, mais l’amour qui réjouit . Aristote, suivi plus tard par Spinoza, en a donné une définition précieuse : aimer, ce n’est pas désirer ce qu’on n’a pas. C’est se réjouir de ce qui est . Se réjouir que l’autre existe, qu’il soit là, qu’il respire, qu’il partage avec nous cette vie toujours trop courte. Alors, il faut choisir. Si l’on donne raison à Platon, on devra rejoindre Aragon : “Il n’y a pas d’amour heureux.” Car si l’amour est manque, alors l’amour ne peut jamais satisfaire. Mais si l’on choisit Aristote et Spinoza, alors Aragon a tort : il n’y a pas d’amour malheureux , du moins tant que l’autre est là, vivant, aimant, partageant.   La clé, donc, ce n’est pas la passion. La passion passe. La clé, c’est ce qui reste après la passion. C’est ce que chante Joe Dassin : “Et l’on s’aimera encore lorsque l’amour sera mort.” Car oui, on ne choisit pas de tomber amoureux — cela nous tombe dessus, comme la pluie, comme la grâce, comme la fièvre. Mais on choisit de vivre avec quelqu’un , de construire, de durer, de s’engager. Et ce choix-là, lui, dépend de nous.     3- L’amour, une œuvre de vérité Une vie partagée n’est pas une idylle continue. Ce n’est pas l’extase du premier regard éternisée dans la routine. Ce n’est pas l’éblouissement figé. C’est un chemin. Et ce chemin commence là où s’arrête la passion. Là où tombe le voile de l’illusion. Car l’amour véritable n’est pas celui des débuts. Il est celui qui survit aux débuts .   Parce que l’amour, lorsqu’il dure, cesse d’être aveugle. Il devient lucide. Il cesse d’être une cristallisation — terme cher à Stendhal — pour devenir une reconnaissance.   À l’origine de la passion, il y a toujours une forme de fantasme. On tombe amoureux non pas tant de l’autre que de l’image que l’on se fait de lui. On tombe amoureux de l’image aimante qu’on se renvoie à travers lui. L’autre devient miroir, flamme, idéal. C’est pourquoi la passion est nécessairement mensongère — non pas malhonnête, mais enchanteresse . Et, comme tout enchantement, elle est destinée à se dissiper.   Mais cela n’est pas une perte. C’est une transformation. Le couple, lui, est un lieu de vérité . Ce n’est pas dans la passion que l’on est le plus intelligent ou le plus lucide. Ce n’est pas au moment où l’on est “fou d’amour” que l’on voit juste. C’est dans la durée, dans le quotidien, dans la cohabitation et ses défis, que se révèle la profondeur d’un lien.   Selon Paul Éluard : “On ne peut me connaître mieux que tu ne me connais.” Voilà ce qu’est le couple : la rencontre de deux vérités. La personne qui partage votre vie vous connaît souvent mieux que vos parents, vos amis, parfois mieux que vous-même. Elle a vu vos failles, vos silences, vos écarts. Elle connaît vos fatigues, vos contradictions, vos habitudes les plus triviales. Et pourtant, elle reste. Elle aime. Non pas malgré ce qu’elle voit, mais avec ce qu’elle voit.   Si vous rencontrez une femme qui cherche le prince charmant, fuyez. Si vous tombez sur un homme qui cherche la femme idéale, fuyez aussi. Parce que le prince charmant n’existe pas. Parce que la femme idéale n’est qu’un mirage. Et parce qu’il n’y a rien de plus dangereux que d’aimer quelqu’un au nom des illusions que l’on se fait sur lui . L’amour véritable commence le jour où l’on cesse d’idéaliser. Où l’on voit l’autre tel qu’il est. Et où, malgré cela — ou grâce à cela —, on décide de l’aimer .   C’est là, peut-être, la plus haute forme d’amour. Non plus une projection, mais une reconnaissance. Non plus une ivresse, mais une présence.     4- Des illusions à la construction — bâtir un couple, c’est devenir adulte Si aimer véritablement, c’est voir l’autre sans fard et choisir de l’aimer quand même, alors c’est aussi un acte de maturité. L’amour, pour durer, doit renoncer aux contes, aux scénarios de cinéma, à la quête de perfection : il faut grandir . Grandir, c’est passer de l’amour qui prend à l’amour qui donne.   On distingue alors deux formes d’amour, telles que les distingue saint Thomas d’Aquin : l’amour de concupiscence et l’amour de bienveillance . Le premier aime pour son propre bénéfice : “j’aime le poulet”, dit-il avec malice, non pas pour le bien du poulet, mais pour mon plaisir. C’est l’amour qui prend, qui consomme. Le second, c’est l’amour qui vise le bien de l’autre . Quand une mère donne le sein à son enfant, elle ne le fait pas pour son bien à elle, mais pour lui. Le bébé, lui, prend — c’est normal. Mais l’adulte est celui qui, à son tour, apprend à donner.   Être adulte, ce n’est donc pas seulement payer ses factures ou respecter la loi : c’est accepter la fin des illusions , la chute des espérances trop grandes, des attentes irréalistes. Être adulte c’est accepter tranquillement ce qu’il y a de désespérant dans la condition humaine — et pourtant aimer la vie quand même . Aimer la vie, non pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’elle est là, qu’elle est la nôtre, et qu’elle est toujours une aventure possible.   C’est pourquoi, dans une relation, il ne s’agit pas de chercher quelqu’un qui abolirait notre solitude, mais plutôt quelqu’un qui l’accueille . Deux solitudes, disait Rilke, qui s’inclinent l’une devant l’autre, et choisissent de vivre ensemble. Le couple ne supprime pas la solitude existentielle — personne ne peut aimer, vivre, ni mourir à votre place. Mais le couple peut être cet espace où l’on partage malgré tout ce fardeau-là, et où l’on se sent moins seul à deux que seul tout court .   Cela ne veut pas dire que la vie de couple est toujours idyllique. Il n’y a pas de couple sans ennui. Le couple où l’on ne s’ennuie jamais n’existe que dans les romans Harlequin. Mais un couple heureux, c’est peut-être celui où l’on s’ennuie moins à deux que seul . Et un couple vraiment heureux ? Celui où l’on s’ennuie moins à deux que partout ailleurs .   Ce réalisme n’est pas du cynisme. C’est une forme d’amour qui ne craint plus d’être déçu. Qui sait que l’autre n’est pas un mythe, mais un être humain. Que la vie à deux, comme toute vie, a ses joies, ses passages à vide, ses sursauts, ses silences. Et pourtant, c’est là, dans ce banal magnifique, que se joue la vérité d’un amour .     5- L’amour, cette joie partagée entre désir et vérité   Il arrive parfois qu’on confonde tout. Être amoureux, aimer, désirer, posséder, construire, fuir… Les sentiments se mêlent, les élans se contredisent.   Non, être amoureux et aimer , ce n’est pas la même chose. Être amoureux, c’est un état : une exaltation passagère, une folie douce. Comme disait Denis de Rougemont, “être amoureux est un état, aimer est un acte.” L’un s’impose, l’autre se décide. L’un vous tombe dessus, l’autre se construit. On ne choisit pas de tomber amoureux — mais on choisit d’aimer, de rester, de faire durer.   Tomber amoureux, c’est toujours un peu se tromper. Mais ce n’est pas grave, l’important, c’est ce qu’on fait après . Parce que l’amour véritable commence quand l’illusion tombe . Quand l’autre n’est plus cet être idéalisé, mais un compagnon, une compagne, un être imparfait comme soi — et que malgré tout, on décide de lui offrir le meilleur de ce que l’on est.   Et si l’amour ne dure pas ? Si la passion s’éteint ? La passion amoureuse ne peut pas durer, o u alors, elle ne dure que dans le malheur. Comme chez Adèle Hugo, dont l’amour à sens unique pour un homme qui ne l’aimait pas la mènera jusqu’à la folie. C’est le seul moyen pour une passion de survivre indéfiniment : qu’elle reste insatisfaite . Mais dans la vraie vie, quand on aime une personne qui est là, qui partage vos jours, vos nuits, vos doutes et vos petits riens, la passion, tôt ou tard, cède la place. Et tant mieux.   Car ce qui vient après la passion, c’est plus grand . Ce n’est pas la fin de l’amour, c’est son commencement véritable . On ne construit pas une vie avec une passion. On construit une vie avec un amour qui a survécu à la passion .   Qu’est-ce qui menace le couple aujourd’hui ? Une autre passion. Car on n’est jamais à l’abri de tomber amoureux d’une autre personne. Cela peut arriver. Cela ne se décide pas. Mais on peut choisir de ne pas s’y abandonner. Il y a peut-être, une forme de complaisance dans certaines passions. On se laisse glisser. On ne résiste pas. Ou on résiste mal. Mais cela ne change pas le fait que la passion n’est jamais une garantie de vérité , ni de bonheur.   Le couple, lui, est plus difficile. Mais plus riche. Plus fragile, mais plus fécond. Il exige une fidélité non pas de sentiment, mais de volonté . Il demande d’aimer dans la durée, malgré les moments creux, malgré l’ennui, malgré la tentation de fuir vers un ailleurs plus léger.   Alors comment savoir si l’on aime vraiment ? Peut-être par la réponse à cette simple question : préférez-vous que l’autre soit malheureux avec vous, ou heureux avec un autre ? Si vous choisissez la deuxième option, vous êtes du côté de la bienveillance . Si c’est la première, vous êtes encore dans la possession . Et dans toute relation, il y a un peu des deux. Mais la maturité, c’est peut-être cela : apprendre à aimer en donnant , pas seulement en prenant.   6- L’amour qui dure, ou la joie de grandir ensemble   L’amour, donc, commence quand il n’est plus une promesse. Il commence quand il n’est plus une illusion. Il commence quand il est encore là , une fois tombée la fièvre, une fois retombé le tumulte du cœur. Et c’est là, que commence la plus belle des aventures humaines .   Ce qu’il a vécu de plus grand, de plus fort, de plus important, ce n’est pas la passion. Ce n’est pas ce vertige du début. C’est le couple . Cette œuvre construite patiemment, dans le silence des jours, dans le partage des habitudes, dans la fidélité au réel : ce n’est pas que je l’aime moins qu’avant, c’est que je l’aime plus ; plus lucidement, plus complètement ; parce qu’il ne s’agit plus d’un rêve, mais d’une vérité.   L’amour véritable, n’est pas fusionnel. Il ne s’agit pas de ne faire “qu’un” au lieu de deux — ce serait une forme de mutilation. Il s’agit de faire deux, mais deux heureux . Non pas abolir la solitude, mais la partager. Être à deux, non pour se dissoudre dans l’autre, mais pour s’épauler l’un l’autre, et bâtir quelque chose qui vaille la peine.   Et si l’on n’a pas trouvé ? Et si l’on reste seul ? Cela peut arriver. Mais cela ne fait pas de soi un échec. Il y a deux solitudes : l’isolement , qui est une souffrance, un vide ; et la solitude , qui est une vérité existentielle. On meurt seul, comme l’écrivait Pascal — non parce qu’on n’a personne autour de soi, mais parce que personne ne peut mourir à notre place. De la même manière, on aime seul : car personne ne peut aimer pour nous.   Mais la majorité des gens, malgré tout, ne veulent pas rester seuls. Ils rêvent, encore et toujours, d’un couple heureux . Pas d’un conte de fées, mais d’un compagnonnage sincère. Quelque chose à bâtir. Et si cela exige d’abandonner le mythe du grand amour, du prince charmant ou de la fusion des âmes, alors tant mieux. Car c’est une illusion, et toutes les illusions finissent par tomber.   Le désamour est-il inévitable ? La réponse est claire : pour la passion amoureuse , oui. Elle ne peut durer indéfiniment que si elle est malheureuse . La passion heureuse est une contradiction dans les termes. Mais ce n’est pas un mal. Car ce que la passion laisse derrière elle, si l’on est prêt à aimer autrement , c’est l’amour véritable .   Le plus beau dans une histoire d’amour, ce n’est pas son commencement. C’est ce qui vient après la fin de la passion . C’est ce moment où l’on découvre que l’autre ne nous fait plus rêver comme au début — et qu’on l’aime quand même . C’est ce moment où l’on se regarde, non plus comme dans un miroir, mais comme deux compagnons qui ont décidé de faire route ensemble. Et c’est cela, être adulte. C’est accepter que les espérances soient déçues , que les passions passent, que l’amour ne soit pas magique. C’est aimer la vie telle qu’elle est , sans décor, sans roman, sans maquillage. Avec ses limites. Avec sa finitude. Et malgré tout, l’aimer joyeusement .   “Ne vous prenez pas trop au sérieux, il n’y aura aucun survivant,” disait Alphonse Allais. C’est presque un art de vivre. Aimer, c’est trembler. Aimer, c’est risquer. Mais aimer, c’est surtout vivre mieux .   Et s’il fallait ne retenir qu’une chose de cet échange, ce serait peut-être celle-ci : le véritable amour commence quand on ne croit plus au grand amour. Et c’est là, dans ce désenchantement joyeux, dans ce réalisme tendre, que l’on trouve — peut-être — la seule forme d’amour qui vaille la peine d’être vécue.     Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Une culture juste et équitable - l’humanité au cœur de la sécurité en entreprise

    Il y a des mots qu’on entend souvent sans jamais vraiment les écouter. “Culture juste et équitable” en fait partie. Un concept qui sonne bien, presque familier, et pourtant… derrière lui se cache une révolution discrète mais profonde dans la manière dont les entreprises pensent la sécurité, le travail, et surtout, les humains qui les composent. Source : Vidéo expert "La culture juste et équitable" par Dounia Tazi , pour l'Icsi . (Lien : https://youtu.be/IiAR2SHDME4 ) Une idée ancienne qui revient dans l’air du temps L’idée d’une culture juste n’est pas née d’hier. Certains secteurs — l’aéronautique, le nucléaire, les industries à hauts risques — s’y sont intéressés dès les années 70-80. Ils ont compris tôt que la sécurité ne pouvait reposer uniquement sur des procédures figées ou sur la peur de la faute. D’autres industries, moins exposées mais tout aussi concernées, s’éveillent plus récemment à cette question. Aujourd’hui, la “culture juste” s’impose comme un levier stratégique : non seulement pour améliorer la sécurité, mais aussi pour bâtir la confiance, instaurer de la transparence et libérer la parole dans les organisations. Rien de moins qu’un changement de paradigme. Parler : une fausse évidence Dans les discours, “libérer la parole” est devenu une expression consacrée. On en parle dans les comités, les bilans sociaux, les chartes de valeurs. Pourtant, en pratique, faire parler les gens — et surtout les faire parler vrai — reste un défi immense. Pourquoi ? Parce qu’il faut du courage pour parler d’un incident, d’un doute, d’une erreur. Il faut se sentir écouté, protégé, et surtout, utile. Sans cela, le silence s’installe. Et avec lui, l’illusion que tout va bien. Mais une entreprise ne peut progresser que si elle sait ce qui se passe réellement sur le terrain. Et ce savoir-là, seuls les salariés l’ont. Il faut donc apprendre à l’accueillir, à l’analyser, et à en faire quelque chose de concret. L’erreur comme boussole Trop souvent, les entreprises adoptent une logique managériale fondée sur la réaction : on récompense le bon, on sanctionne le mauvais. Ce schéma binaire a ses limites. Il empêche de comprendre les véritables causes des incidents. Or, ces causes sont rarement individuelles. Elles sont systémiques. Une erreur humaine est souvent le symptôme d’un dysfonctionnement plus profond : mauvaise organisation, communication défaillante, pression excessive, règles floues. Une culture juste ose regarder cela en face. Ce regard nécessite une posture d’humilité. Il s’agit de dire : « Ce n’est pas seulement untel qui a fauté, c’est peut-être le système qui l’a mis dans cette situation. » C’est un virage éthique, mais aussi stratégique. En finir avec la chasse aux coupables Il est temps de sortir du réflexe du bouc émissaire. L’erreur n’est pas toujours synonyme de faute. Elle peut être une formidable occasion d’apprendre — à condition de ne pas en faire un objet de honte. Bien entendu, cela ne veut pas dire tout excuser. Il existe des comportements inacceptables, des négligences répréhensibles. Mais dans la majorité des cas, ce qu’il faut, c’est comprendre, pas condamner. Faire preuve de discernement, replacer l’humain dans le contexte. Trouver l’équilibre entre indulgence et rigueur est un exercice complexe. Il nécessite de naviguer entre exigences légales, logiques RH, enjeux opérationnels. Mais c’est dans cette complexité que réside la richesse de la culture juste. Les managers, au cœur du système On l’oublie trop souvent : ce ne sont pas seulement les opérateurs ou les techniciens qui façonnent la culture sécurité. C’est toute la chaîne hiérarchique. Chaque manager, chaque décideur a une responsabilité dans le climat de confiance qui règne — ou non — dans l’entreprise. Le rôle du manager devient alors celui d’un facilitateur. Il ne s’agit plus seulement de contrôler, mais d’écouter. Plus seulement d’appliquer, mais d’interroger. Plus seulement de transmettre des objectifs, mais de cultiver du sens. Dans une entreprise qui aspire à une culture juste, les décisions du management sont scrutées. Leur cohérence, leur exemplarité, leur humanité deviennent des repères essentiels pour le collectif. Quand les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles Voici une idée surprenante : si votre entreprise commence à bien fonctionner dans sa culture juste… vos indicateurs vont peut-être se dégrader. Oui, au début. Parce qu’il y aura soudain plus de remontées d’incidents, de dysfonctionnements, d’anomalies. Mais c’est en réalité une excellente nouvelle. Cela signifie que les gens parlent. Qu’ils n’ont plus peur. Qu’ils croient que leur parole aura un impact. Et cette transparence est la première étape vers une véritable amélioration. À condition, bien sûr, que ces signaux soient écoutés, pris au sérieux, et surtout traités. Car une parole libérée mais ignorée est pire que le silence. Valoriser aussi ce qui va bien La culture juste ne se nourrit pas uniquement des erreurs. Elle puise aussi son énergie dans l’analyse de ce qui fonctionne. Car chaque journée sans incident, chaque action sécurisée, chaque décision prudente recèle des enseignements. Pourquoi, dans tel service, les risques sont mieux anticipés ? Pourquoi cette équipe gère-t-elle mieux les imprévus ? Que peut-on apprendre des comportements vertueux ? Autant de questions qui ouvrent la voie à une culture apprenante. Il ne s’agit pas seulement de “féliciter” ce qui va bien, mais de comprendre pourquoi cela va bien. Et de s’en inspirer collectivement. Un pari sur l’intelligence collective Au fond, tout cela repose sur un pari. Celui de croire que les collaborateurs sont des adultes responsables. Qu’ils savent faire preuve de discernement. Qu’ils ont envie de bien faire. Et que l’entreprise, si elle leur fait confiance, en recevra beaucoup en retour. La culture juste, c’est la rencontre entre confiance et exigence. Ce n’est pas la naïveté, c’est la lucidité alliée à l’espoir. C’est dire : “Je sais que l’erreur est possible, mais je choisis d’en faire un levier, pas une arme.” Et cette vision transforme tout. Elle rend l’entreprise plus humaine, plus résiliente, plus durable. Elle fait de la sécurité non pas une obligation, mais un projet commun. Non pas une contrainte, mais un engagement. Conclusion : construire ensemble une nouvelle culture Il ne s’agit pas ici de mode ou de jargon. Il s’agit d’une transformation profonde des relations de travail. D’un changement de regard sur la faute, la responsabilité, l’apprentissage. Adopter une culture juste et équitable, c’est accepter l’inconfort du doute, le vertige de la remise en question. Mais c’est aussi ouvrir la porte à une maturité nouvelle. Une entreprise où chacun peut dire, faire, et apprendre — sans crainte, mais avec conscience. Ce n’est pas un chemin facile. Mais c’est, à n’en pas douter, un chemin nécessaire. Et il commence, toujours, par une simple question : et si on écoutait vraiment ? Source : Vidéo expert - La culture juste et équitable par Dounia Tazi pour l'Icsi. Lien : https://youtu.be/IiAR2SHDME4 Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Développement personnel et coaching - l'approche des "trois jardins"

    Introduction Aline Metzmacher  propose une approche introspective et métaphorique du développement personnel et du coaching. À travers la métaphore des « trois jardins », elle invite chacun à explorer sa relation à soi et aux autres, à identifier les espaces qu’il occupe et à questionner la cohérence entre sa vie extérieure et ses aspirations profondes. Son approche, à la fois pragmatique et philosophique, est une ode à l’authenticité, à la responsabilité personnelle et à l’épanouissement. I. L’Éveil d’une vocation : un parcours guidé par la quête de sens Dès son plus jeune âge, Aline Metzmacher baigne dans un environnement familial tourné vers l’entrepreneuriat et l’innovation. Cet environnement forge une curiosité vive et une envie profonde de contribuer. Une révélation à 18 ans lors d’un séminaire de développement personnel marque le point de départ d’un parcours engagé dans le coaching, enrichi par un travail introspectif durable. Au-delà de sa carrière, une attention sincère portée aux relations humaines irrigue ses projets. Mère d’une famille recomposée, elle fonde COACH² , un cabinet dédié à l’accompagnement professionnel et conçoit Color Profil ©, un outil d’analyse des dynamiques d’équipe. Sa pratique s’appuie sur une réflexion constante : Comment accompagner sans imposer ? Comment écouter sans chercher à sauver ? Comment respecter le rythme du client tout en l’invitant à avancer ? C’est dans ce questionnement qu’émerge peu à peu l’approche des Trois Jardins . II. La Genèse des Trois Jardins : Une métaphore du cheminement personnel L’inspiration naît d’un pari anodin : celui de prendre soin d’un bonsaï. Contre toute attente, ce petit arbre révèle une leçon fondamentale : on ne force pas un être à grandir contre nature, on lui offre les conditions propices à son épanouissement. Trop d’eau, il s’étouffe. Pas assez, il se fragilise. Trop de soleil, il brûle. Trop d’ombre, il s’étiolle. Cette observation devient une évidence : l’humain fonctionne de la même manière. Mais alors, comment savoir si notre vie nous appartient vraiment ?  Sommes-nous en train de suivre notre propre chemin ou celui tracé par les attentes des autres ? L’approche des Trois Jardins  tente de répondre à ces questions ; une manière d’explorer la relation que nous entretenons avec nous-mêmes et avec le monde. III. Les Trois Jardins : Une exploration de soi Trois espaces structurent notre existence et notre rapport à nous-mêmes... 1. Le Jardin Public : L’image que nous montrons au monde Le Jardin Public  représente ce que nous exposons volontairement à autrui. C’est l’espace des conventions sociales, des codes et des attentes extérieures. Dès l’enfance, nous apprenons à façonner cette image : être poli, dire bonjour, répondre aux attentes de notre entourage. Ce jardin, bien qu’utile à la vie en société, peut devenir un piège lorsque l’on se conforme trop aux injonctions extérieures. Nos choix sont souvent dictés par des normes implicites : • L’injonction à la réussite  : être productif, performer, ne jamais s’arrêter. • L’injonction à la positivité  : « Si tu veux, tu peux », une phrase qui culpabilise autant qu’elle motive. • L’injonction à la maîtrise de soi  : ne pas montrer ses émotions, ne jamais faillir. • L’injonction à la réussite relationnelle  : être en couple, avoir une famille, cocher toutes les cases d’un bonheur normé. Si ce jardin devient trop rigide, il empêche l’expression du soi véritable. Il peut devenir un espace où l’on joue un rôle sans jamais se questionner sur la sincérité de nos désirs. 2. Le Jardin Privé : L’espace de l’intimité et de la remise en question Le Jardin Privé  est l’espace intermédiaire entre le paraître et l’être. Ici, nous sommes en présence de personnes de confiance, et certains masques tombent. C’est le lieu des doutes, des joies sincères, des réflexions personnelles. Ce jardin permet de prendre du recul, de questionner ses choix et de discerner ce qui nous appartient réellement de ce qui nous a été imposé. En coaching, c’est dans cet espace que l’alliance entre le coach et le client prend tout son sens. C’est ici que se déposent les émotions refoulées  et que se révèlent les blocages inconscients . Pourtant, même dans ce jardin, l’exploration reste limitée : on effleure des vérités sans toujours oser les affronter. 3. Le Jardin Secret : Le sanctuaire de l’être véritable Le Jardin Secret  est l’espace le plus intime, celui où résident nos véritables aspirations, nos blessures profondes et nos ressources insoupçonnées. Il est souvent caché, même à nous-mêmes. C’est ici que se trouvent les peurs profondément ancrées , les rêves réprimés , mais aussi les forces inexploitées . Ce jardin ne s’ouvre pas sur commande. Il se dévoile au rythme de notre évolution, à condition que nous soyons prêts à l’explorer. Ce n’est pas un objectif à atteindre, mais un espace à accueillir avec bienveillance . Certains clients ressentent son existence sans pouvoir y mettre des mots, d’autres y accèdent progressivement au fil de leur cheminement personnel. IV. L’Application des Trois Jardins en Coaching L’approche des Trois Jardins n’est pas une méthode rigide , mais une manière d’être  en accompagnement, que l'on peut utiliser de deux façons : • De manière implicite , comme un repère intérieur pour comprendre où se situe le client dans son discours et ajuster la posture du coach. • De manière explicite , en invitant le client à représenter ses trois jardins sur papier, en dessin, en collage ou en mots, afin de rendre tangible ce qui est souvent diffus. Exemple : Une entrepreneure passionnée mais épuisée, a progressivement redécouvert son équilibre en explorant ses trois jardins. À travers son travail, elle a pris conscience qu’elle donnait par habitude et par peur du rejet, au détriment de son propre bien-être. Son jardin public , d’apparence florissante, cachait une fatigue intérieure. Son jardin privé , un espace d’introspection, lui a permis d’identifier ce qui ne lui convenait plus. Enfin, son jardin secret , encore mystérieux, lui a révélé l’existence d’une porte fermée qu’elle se sentait prête à ouvrir. Conclusion : Cultiver ses Jardins avec Conscience « Un jardinier qui n’arrose que les autres finit par s’assécher lui-même. »  Cette métaphore illustre l’importance de prendre soin de soi pour pouvoir accompagner les autres avec justesse et authenticité. L’approche des Trois Jardins  est une invitation à se questionner : Vivons-nous la vie qui nous ressemble ?  Ce voyage du visible à l’invisible nous rappelle que notre véritable essence ne réside pas dans ce que nous montrons au monde, mais dans ce que nous osons cultiver en nous. Source : Webinaire présenté par Aline Metzmacher, entrepreneure passionnée et coach engagée, fondatrice de COACH² et créatrice de l’approche des Trois Jardins. Portée par une vision profondément humaine, elle allie innovation, introspection et accompagnement au service de la transformation individuelle et collective. Lien : https://youtu.be/ui0cI7kITsE Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • ISO 45001 : Comment déployer une démarche SST et QVT

    Introduction Comment déployer une démarche efficace en Santé et Sécurité au Travail (SST) et Qualité de Vie au Travail (QVT), en s’appuyant sur la norme ISO 45001 ? Voici les grandes étapes pour y parvenir : L’importance de la SST et de la QVT pour le bien-être des employés et la performance des entreprises. Le contexte actuel et ses impacts sur la SST et la QVT, notamment les évolutions sociétales, économiques et réglementaires. La norme ISO45001 Comprendre la QVT et la QVCT Déploiement d’une démarche SST et QVT Mesurer l’efficacité de la démarche Intégration de la SST et de la QVT dans une approche globale I. Importance de la SST et de la QVT 1. Impact sur le bien-être des employés Favoriser un environnement de travail sain améliore la santé physique, mentale et sociale. Réduction des risques d’accidents, maladies professionnelles, burnout et risques psychosociaux (RPS). 2. Impact sur la performance des entreprises Une étude de 2014 a montré que des employés heureux sont 12% plus productifs. Une meilleure SST et QVT permettent d’augmenter : L’engagement des employés. La productivité et la performance globale. La réduction de l’absentéisme et du turnover. II. Contexte et évolutions actuelles 1. Évolutions sociétales Renforcement des sujets liés à la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Importance de l’articulation entre vie professionnelle et personnelle, notamment avec l’essor du télétravail. Nouvelles formes de travail (freelance, sous-traitance…). 2. Enjeux économiques Recherche constante de performance et d’optimisation face aux fluctuations des coûts de l’énergie et des matières premières. Équilibre entre rentabilité et bien-être des employés. 3. Évolutions réglementaires Code du travail Obligation pour l’employeur de garantir la santé physique et mentale des travailleurs. Responsabilité directe en cas d’incidents. Loi Santé Travail (2021) Priorité à la prévention et au développement de la culture de prévention. Renforcement du rôle de la médecine du travail. III. La norme ISO 45001 1. Présentation Publiée en 2018, elle remplace la norme OHSAS 18001. S’appuie sur les normes internationales du travail et les directives de l’Organisation internationale du travail (OIT). Plus de 300 000 entreprises certifiées dans le monde en 2025. Révision prévue en 2027. 2. Objectif et portée C’est une norme de système de management qui permet d’intégrer la QVT dans la gestion de la SST. Elle ne définit pas directement la QVT mais offre un cadre méthodologique pour l’inclure dans la stratégie de l’entreprise. IV. Comprendre la QVT et la QVCT 1. Définition La Qualité de Vie au Travail (QVT) et la Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) concernent : Les relations de travail et l’engagement des employés. La formation et l’évolution professionnelle. Le respect de l’égalité professionnelle. L’équilibre vie pro/vie perso. Les conditions de travail et les risques psychosociaux. 2. Les 6 dimensions de la QVT Pratiques managériales : Feedback, reconnaissance, sens du travail. Conditions de travail : Sécurité, équilibre vie pro/perso, RPS. Relations sociales : Dialogue, réunions, partage d’informations. Organisation du travail : Autonomie, télétravail, répartition des tâches. Contenu du travail : Clarté des objectifs, diversité des missions. Évolution et égalité : Diversité, égalité hommes-femmes, promotion interne. V. Déploiement d’une démarche SST et QVT 1. Étapes clés 1.  Évaluation de la situation actuelle Analyse des risques et besoins des travailleurs. Identification des points forts sur lesquels s’appuyer. 2.  Définition des objectifs Mesurables, réalistes et adaptés aux besoins. 3.  Élaboration du plan d’action Actions concrètes alignées avec les objectifs. 4.  Mise en œuvre et suivi Communication, formation et suivi régulier. 2. Facteurs de réussite Engagement de la direction : Implication et responsabilisation. Développement d’une culture SST/QVT : Remontée des situations dangereuses. Communication : Explication claire des objectifs et actions. Participation des employés : Consultation et implication active. Allouer des ressources suffisantes : Temps, budget et formation. VI. Mesurer l’efficacité de la démarche 1. Indicateurs clés Taux de fréquence et gravité des accidents. Suivi des presque accidents et situations dangereuses. Taux d’absentéisme et de turnover. Enquêtes de satisfaction et baromètres sociaux. Temps de travail effectif et heures supplémentaires. Nombre d’heures de formation en SST/QVT. 2. Surveiller et améliorer la démarche Évaluer régulièrement les résultats et adapter les actions. Communiquer sur les améliorations obtenues. Renforcer la sensibilisation et la formation continue. VII. Intégration de la SST et de la QVT dans une approche globale 1. Liens avec les autres normes ISO 9001 (Qualité) : La performance passe par des conditions de travail optimales. ISO 45001 (SST) : Prise en compte des risques et opportunités. ISO 26000 (RSE) : Intégration des conditions de travail dans la responsabilité sociale. 2. Une approche intégrée pour une entreprise performante La SST et la QVT sont des leviers de performance durable. L’amélioration du bien-être des employés impacte directement la qualité et la productivité. Conclusion La mise en place d’une démarche SST et QVT permet d’améliorer le bien-être des employés et d’optimiser la performance de l’entreprise. L’ISO 45001 fournit un cadre efficace pour structurer cette démarche. L’implication de la direction et la participation des employés sont essentielles à la réussite. Un suivi régulier et des indicateurs adaptés permettent de garantir l’efficacité de la démarche. Source : Webinaire présenté par Christophe Richard, ancien responsable QSE dans le secteur du nucléaire et du bâtiment, et actuellement ingénieur développement région Auvergne-Rhône-Alpes pour le groupe AFNOR. Lien : https://youtu.be/3ssFHesmjoM Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Le biais de confirmation

    Le biais de confirmation est la tendance à rechercher, interpréter et se souvenir des informations de manière à confirmer nos croyances ou hypothèses initiales, tout en accordant moins d’attention aux alternatives possibles. Ce biais est un type d’erreur systématique du raisonnement inductif. Les individus manifestent cette tendance lorsqu’ils collectent ou se rappellent des informations de manière sélective, ou lorsqu’ils les interprètent de manière biaisée. Cet effet est plus prononcé dans les domaines émotionnellement chargés et concernant des croyances profondément ancrées. Les personnes ont également tendance à interpréter les preuves ambiguës comme soutenant leur position existante. Origines et premières études Le concept de biais de confirmation a été introduit par le psychologue cognitif Peter Cathcart Wason dans les années 1960. Wason a cherché à expliquer pourquoi les humains commettent systématiquement des erreurs logiques. Il a réalisé des expériences pour démontrer ces comportements, comme la tâche de sélection de Wason, le problème THOG et le problème 2-4-6. Il est également à l’origine du terme « biais de confirmation » qui décrit la tendance d’une personne à privilégier les informations qui valident ses idées préconçues, qu’elles soient vraies ou non. Mécanismes sous-jacents au biais de confirmation Plusieurs mécanismes cognitifs contribuent au biais de confirmation : Heuristiques de jugement : Les heuristiques sont des raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour simplifier la prise de décision. Bien qu’elles soient souvent utiles, elles peuvent conduire à des biais systématiques. Par exemple, l’heuristique de disponibilité nous amène à estimer la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle des exemples nous viennent à l’esprit, ce qui peut renforcer nos croyances préexistantes. Biais d’ancrage : Il s’agit de la tendance à se fier trop fortement à la première information rencontrée (l’“ancre”) lors de la prise de décision. Cette ancre influence les jugements ultérieurs, même si elle est arbitraire ou non pertinente. Biais d’attribution : Les individus ont tendance à attribuer leurs succès à des facteurs internes (comme leurs compétences) et leurs échecs à des facteurs externes (comme la malchance), ce qui peut renforcer leurs croyances initiales. Conséquences du biais de confirmation Le biais de confirmation peut avoir des effets significatifs sur nos décisions et jugements : Renforcement des stéréotypes : En ne recherchant que des informations confirmant nos croyances sur un groupe particulier, nous renforçons nos stéréotypes, ce qui peut conduire à des discriminations. Polarisation des opinions : Les discussions entre individus partageant les mêmes croyances peuvent renforcer ces croyances, rendant les opinions plus extrêmes. Résistance au changement : Les individus peuvent ignorer ou minimiser les informations contredisant leurs croyances, ce qui les rend moins susceptibles de modifier leurs opinions ou comportements, même face à des preuves solides. Exemples concrets du biais de confirmation Dans le domaine médical : Un médecin pourrait privilégier des informations confirmant son diagnostic initial et négliger des symptômes ou tests suggérant une autre pathologie, conduisant à une erreur de diagnostic. Dans le milieu juridique : Un enquêteur pourrait se concentrer sur des preuves confirmant sa théorie sur un suspect et ignorer des éléments disculpatoires, menant à une injustice. Dans la vie quotidienne : Une personne croyant aux horoscopes pourrait se souvenir des prédictions qui se réalisent et oublier celles qui ne se concrétisent pas, renforçant sa croyance en l’astrologie. Manifestations du biais de confirmation en milieu professionnel Sous-estimation des risques connus : Les employés peuvent considérer certains dangers comme normaux ou inévitables, surtout s’ils n’ont jamais été confrontés à des incidents liés à ces risques. Cette perception peut les amener à ignorer des signaux d’alerte ou à négliger les mesures de sécurité appropriées. Résistance aux nouvelles procédures de sécurité : Lorsqu’une entreprise introduit de nouvelles mesures de sécurité, certains employés peuvent les rejeter, estimant que les méthodes précédentes étaient suffisantes. Cette attitude peut être renforcée par le biais de confirmation, les individus cherchant des informations validant leur préférence pour l’ancien système. Surconfiance dans ses compétences : Des employés expérimentés peuvent croire qu’ils maîtrisent parfaitement leur environnement de travail, ce qui les conduit à minimiser l’importance des protocoles de sécurité. Cette surconfiance, alimentée par le biais de confirmation, peut les exposer à des dangers évitables. Conséquences potentielles sur la sécurité au travail Augmentation des accidents : En négligeant ou en minimisant certains risques, les employés s’exposent davantage à des incidents, compromettant leur sécurité et celle de leurs collègues. Culture de sécurité affaiblie : Si le biais de confirmation est répandu au sein d’une organisation, il peut en résulter une culture où les préoccupations légitimes en matière de sécurité sont ignorées, réduisant l’efficacité des programmes de prévention. Stratégies pour atténuer le biais de confirmation Plusieurs approches peuvent aider à réduire l’impact du biais de confirmation : Formation et éducation : Enseigner aux individus les biais cognitifs et les encourager à adopter une pensée critique peut les aider à reconnaître et à corriger leurs propres biais. Considération active des alternatives : Encourager les individus à envisager des explications ou hypothèses alternatives peut réduire la tendance à rechercher uniquement des informations confirmant leurs croyances. Encourager le débat contradictoire : Favoriser des discussions avec des personnes ayant des opinions divergentes peut aider à confronter ses propres croyances à des perspectives différentes. Utilisation de protocoles standardisés : Dans des domaines comme la médecine ou le droit, l’adoption de protocoles peut aider à s’assurer que toutes les informations pertinentes sont prises en compte, réduisant ainsi le risque de biais. Conclusion Le biais de confirmation est un phénomène omniprésent qui influence nos jugements et décisions de manière souvent inconsciente. Reconnaître son existence et comprendre ses mécanismes sous-jacents sont des premières étapes essentielles pour atténuer son impact. En adoptant des stratégies visant à considérer activement des perspectives alternatives et en favorisant une pensée critique, il est possible de réduire l’influence de ce biais et de prendre des décisions plus éclairées. Pour aller plus loin : •  La prévention des biais cognitifs en Sécurité et Santé au Travail •  Les biais cognitifs en sécurité - Prév’SSE Consulting •  19 biais cognitifs qui peuvent nuire à votre entreprise - Asana •  Biais de confirmation : définition et conseils pour l’éviter - HubSpot •  Biais de confirmation - The Decision Lab •  Série Biais cognitifs - Démystifier les biais cognitifs en milieu de travail •  Biais de confirmation : définition et explications - Deel •  Les biais cognitifs — Le biais de confirmation - irpcanada Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Le coaching professionnel du bien-être en entreprise

    Le webinaire ICF Synergie du 19 février dernier : “Quand le Bien-Être s’invite au cœur de l’Organisation…” du Dr. Stéphanie Dillière Brooks, partage des observations et recommandations sur l’intégration du bien-être au sein des organisations, une thématique qui devient centrale dans les entreprises modernes. Le Dr Stéphanie Dillière Brooks, experte reconnue dans le domaine du coaching professionnel et du bien-être en entreprise est titulaire d’un doctorat en communication des organisations et coach certifiée MCC (Master Certified Coach) par l’ICF. Elle possède une expérience riche en gestion du stress, des dynamiques d’équipes et des transitions professionnelles. Son parcours professionnel, marqué par plus de 10 ans d’engagement humanitaire à la Croix-Rouge Française, lui a permis de développer une expertise précieuse sur la gestion du stress et de l’isolement professionnel. L’importance du bien-être dans les organisations Un enjeu croissant Le bien-être en entreprise n’est plus une question secondaire. Il s’impose comme un enjeu stratégique majeur pour les entreprises, impactant la productivité, la motivation et la rétention des talents. Chiffres clés sur le bien-être en entreprise : 65% des salariés se déclarent en bonne santé, mais cette proportion diminue constamment. 97% des entreprises font face à des sinistres liés au travail (accidents, maladies professionnelles, etc.). 60% des employés ressentent un stress régulier au travail. 73% des salariés souffrent de stress ou de pré-burnout, mais n’osent pas en parler. Ces chiffres montrent que les organisations doivent agir activement pour intégrer le bien-être au cœur de leurs politiques. Pourquoi le coaching a un rôle clé dans le bien-être en entreprise ? Un levier de prévention et d’accompagnement Le coaching, et plus particulièrement le coaching santé et bien-être, se distingue par sa capacité à prévenir les risques psycho-sociaux et à accompagner les individus dans la gestion de leur équilibre personnel et professionnel. Le coach agit comme un catalyseur, permettant aux employés de : Prendre conscience de leur état de stress et de fatigue. Identifier des solutions adaptées à leur situation. Mettre en place des actions concrètes pour améliorer leur bien-être. Les atouts du coaching face aux autres solutions Contrairement à la médecine du travail ou aux psychologues d’entreprise, le coaching est souvent perçu comme moins intimidant. Il permet une approche proactive et personnalisée, qui encourage la responsabilisation des individus. Les séances de coaching offrent également un espace de parole sécurisé, où les employés peuvent exprimer leurs préoccupations sans crainte de jugement ou de conséquences professionnelles. Les dimensions du bien-être selon l’approche coaching Le coaching santé et bien-être repose sur une approche holistique, prenant en compte 7 dimensions clés du bien-être : Physique (énergie, alimentation, sommeil, activité physique). Émotionnel (gestion du stress, résilience, intelligence émotionnelle). Social (relations interpersonnelles, dynamique d’équipe). Professionnel (équilibre travail/vie perso, sens du travail). Spirituel (alignement avec ses valeurs, quête de sens). Environnemental (conditions de travail, ergonomie). Mental (état d’esprit, gestion des pensées limitantes). Chaque individu a des besoins différents, et le rôle du coach est d’aider à trouver un équilibre optimal entre ces dimensions. Les défis et limites du coaching santé et bien-être en entreprise Malgré son efficacité, le coaching bien-être en entreprise reste sous-exploité. Plusieurs raisons expliquent cela : Méconnaissance du rôle du coach dans la gestion du bien-être. Réticences des entreprises à reconnaître les problèmes de stress et de santé mentale. Confusion entre coaching, thérapie et consulting. Absence de cadre réglementaire clair sur le coaching bien-être. Un rapport de la Direction Générale de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a d’ailleurs mis en lumière que 80 % des structures étudiées dans le domaine du coaching santé et bien-être présentaient des anomalies (absence de certification, manque de transparence sur les méthodes utilisées, etc.). Il est donc crucial de promouvoir une approche éthique et rigoureuse du coaching bien-être. L es niveaux d’intervention du coach dans l’organisation Le coaching santé et bien-être peut intervenir à trois niveaux dans l’entreprise : Coaching individuel : Accompagnement personnalisé des managers, collaborateurs ou dirigeants sur leur bien-être. Coaching d’équipe : Travail sur la dynamique collective, la communication et la gestion des tensions. Coaching organisationnel : Mise en place de stratégies globales pour intégrer le bien-être dans la culture de l’entreprise. Les grandes problématiques du bien-être en entreprise Les tensions organisationnelles les plus fréquentes : Charge de travail excessive et manque de clarté des missions. Conflits relationnels et pression managériale. Mauvaise gestion du télétravail et des espaces de travail ouverts. Difficultés d’adaptation aux évolutions et changements constants. Crise du sens et perte de motivation (syndrome de burnout, boreout, brownout). Le rôle du coach dans ces situations : Détecter les signes de stress et d’épuisement. Accompagner la prise de conscience des employés sur leur état. Aider à la mise en place de solutions concrètes pour améliorer leur équilibre. Éthique et posture du coach santé et bien-être Le coach santé et bien-être doit respecter une éthique stricte : Ne pas se substituer aux professionnels de santé. Avoir une certification reconnue. Travailler en complémentarité avec les autres acteurs du bien-être (RH, psychologues, médecins du travail). Éviter toute approche “mélangée” (coaching + thérapie sans distinction claire). L’objectif est de garantir un cadre de travail professionnel et sécurisé, à la hauteur des attentes des entreprises et des employés. Conclusion et recommandations finales Pourquoi le bien-être en entreprise est une nécessité ? Il impacte la motivation, la performance et l’engagement des employés. Il réduit les coûts liés à l’absentéisme et au turnover. Il améliore l’image et l’attractivité des entreprises. Le coaching santé et bien-être est un levier puissant pour accompagner les individus et les organisations dans cette transition. Cependant, il doit être exercé avec rigueur et professionnalisme pour garantir des résultats durables. Le bien-être en entreprise ne doit pas être une mode, mais un engagement durable. Les coachs ont un rôle fondamental à jouer, mais doivent se former, respecter un cadre éthique strict et collaborer avec d’autres experts pour offrir un accompagnement réellement bénéfique. Ne pas oublier de prendre soin de soi en tant que coach, car un bon accompagnant est avant tout quelqu’un qui incarne le bien-être qu’il promeut. Pour aller plus loin . Dr Stéphanie Dillière Brooks : https://www.cadre-dirigeant-magazine.com/author/dilliere-brooks/ https://www.linkedin.com/in/stephaniedillierebrooks/ Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Évolutions QSSE : Réglementation, Techniques, Métiers et Innovations

    Février 2025 Voici un point sur les évolutions, au cours des dernières semaines, dans les domaines de la Qualité, Sécurité, Santé, Environnement (QSSE), ainsi que celui de la formation professionnelle (Qualiopi). Cette synthèse rend compte des dernières mises à jour réglementaires, innovations techniques, tendances métiers et nouvelles pratiques dans ces secteurs. 1. Réglementation Décret n° 2025-161 du 20 février 2025 : Ce décret établit les modalités de mise en œuvre du don de jours de repos aux organismes mentionnés aux a et b du 1 de l’article 200 du code général des impôts. Il permet aux salariés de renoncer à une partie de leurs jours de repos au bénéfice d’associations ou de fondations reconnues d’utilité publique, contribuant ainsi à des causes d’intérêt général.  Source : https://www.unsa.org/Quoi-de-neuf-au-Journal-Officiel-du-21-fevrier-Nominations-au-Conseil.html?utm Arrêté du 10 février 2025 : Cet arrêté approuve le cahier des charges RSDG1 Rev3 en application de l’arrêté du 13 décembre 2019. Il concerne les spécifications techniques pour la gestion des déchets radioactifs, renforçant ainsi les mesures de sécurité et de protection de l’environnement dans ce domaine sensible.  Source : h https:// www.actu-environnement.com/ae/reglementation/arrete-du-10-02-2025-tecp2433041a-36292.php?utm Nomination au commandement pour l’environnement et la santé : Le général de brigade Fabrice Bouillié est nommé commandant du commandement pour l’environnement et la santé à compter du 1er mars 2025. Cette nomination reflète l’importance croissante accordée aux enjeux environnementaux et sanitaires au sein des forces armées.  Source : https://www.aefinfo.fr/depeche/726863-securite-publique-au-journal-officiel-du-jeudi-20-fevrier-2025?utm Protection de l'eau potable : Un rapport des inspections générales de trois ministères français, publié en novembre 2024, souligne une contamination généralisée de l'eau potable par les pesticides, affectant au moins 10 millions de personnes. Le rapport recommande une refonte de la politique de protection des captages et un durcissement des règles d'autorisation des pesticides. Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/18/pesticides-trois-inspections-generales-pointent-l-echec-global-de-la-protection-de-l-eau-potable_6399653_3244.html?utm Substances chimiques dangereuses : Le médiateur européen a critiqué la Commission européenne pour des retards préoccupants dans le contrôle des substances chimiques dangereuses. Ces retards, dépassant largement les délais réglementaires, menacent la santé publique et l'environnement. Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/10/21/la-commission-europeenne-epinglee-pour-des-retards-tres-preoccupants-dans-le-controle-des-substances-chimiques-dangereuses_6357462_3244.html?utm Alerte sur la Commission Nationale de la Déontologie et des Alertes en matière de Santé Publique et d'Environnement (CNDASPE)  : Le président de la CNDASPE, Denis Zmirou-Navier, a récemment exprimé des préoccupations concernant l'indépendance et l'efficacité de la commission. Il critique notamment la désactivation de la plateforme de signalement confidentiel, essentielle pour protéger l'anonymat des lanceurs d'alerte. Cette situation soulève des questions sur la capacité de la commission à traiter efficacement les alertes en matière de santé publique et d'environnement. Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/05/quand-l-instance-de-traitement-des-alertes-en-sante-et-environnement-lance-l-alerte-sur-sa-propre-situation_6377749_3244.html?utm Réforme de la formation professionnelle en 2025 : Face aux contraintes budgétaires de France Compétences et aux exigences de l’IA Act, la formation professionnelle se réinvente en 2025. Cette réforme impacte l’ensemble de l’écosystème, des OPCO aux organismes certifiés Qualiopi. Les académies internes, les experts terrain et le social learning émergent comme leviers d’efficience, malgré la prédominance du présentiel.  Source : https://formation.ccmbenchmark.com/actualite/formation-professionnelle-ce-qui-change?utm Développement Professionnel Continu (DPC) : Depuis janvier 2023, tous les professionnels de santé en France sont tenus de se faire certifier dans le cadre du DPC. Cette obligation vise à harmoniser la qualité des soins médicaux à l'échelle nationale. Le non-respect de cette exigence peut entraîner des sanctions professionnelles et légales. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Développement_professionnel_continu?utm Mise à jour de la norme ISO 9001 : Une révision de la norme ISO 9001 est en cours de finalisation pour renforcer l’orientation client et l’intégration des nouvelles technologies. La version 2024 met également l’accent sur la gestion des risques et l’amélioration continue, incluant des recommandations pour la gestion des nouvelles attentes sociétales.  Source : https://tasq-om.fr/nouvelles-reglementations-qse-en-2024-changements-majeurs-et-implications-pour-les-entreprises/?utm 2. Technique Intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans les pratiques professionnelles : Des entreprises comme Forvis Mazars forment leurs employés à l’utilisation de l’IA via des outils tels que Microsoft Copilot, visant à améliorer la productivité en automatisant des tâches quotidiennes. Cette initiative reflète une tendance croissante à intégrer l’IA dans divers secteurs pour optimiser les processus.  Source : https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/10/30/en-formation-a-l-ia-chez-forvis-mazars-si-chacun-gagne-trente-minutes-par-mois-la-licence-sera-rentabilisee_6366345_1698637.html?utm Cybersécurité en entreprise : Avec l'évolution rapide des régulations européennes, telles que NIS2, les entreprises doivent renforcer leurs compétences en cybersécurité pour se conformer aux nouvelles normes et éviter des sanctions potentielles. Source : https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/11/04/c-est-un-metier-la-cybersecurite-tantot-ingenieur-tantot-juriste-une-fonction-multifacettes_6374889_1698637.html?utm Formation aux premiers secours en santé mentale (PSSM) : Depuis sa création en 2018, l’association PSSM France a formé plus de 75 000 secouristes en santé mentale. Cette formation vise à doter les individus des compétences nécessaires pour identifier et réagir adéquatement aux signes de détresse psychologique, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge de la santé mentale au travail.  Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/PSSM_France?utm Formations en ligne en Qualité, Santé, Sécurité, Environnement (QSSE) : Des établissements comme SUP de V proposent désormais des formations 100% à distance, telles que le Bachelor Responsable Qualité Santé Sécurité Environnement. Ces programmes offrent une flexibilité accrue pour les professionnels souhaitant se former ou se reconvertir dans le domaine du QSSE. Source : https://www.supdev.fr/formation/formation-en-ligne/bachelor/responsable-qualite-sante-securite-environnement?utm 3. Métiers Formation des “champions du soudage” à Cherbourg : Face à la pénurie de soudeurs qualifiés, la Haute École de formation de soudage (Hefaïs) a été inaugurée à Cherbourg en septembre 2024. Cette institution vise à former des experts en soudage pour répondre aux besoins croissants des industries nucléaire et navale.  Source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/18/a-cherbourg-une-ecole-pour-former-les-champions-du-soudage_6400605_3234.html?utm Formation en situation de travail pour les TPE : Malgré une loi de 2018 permettant aux salariés de se former directement sur leur lieu de travail, cette modalité reste sous-utilisée, notamment dans les très petites entreprises (TPE). Moins de 20 % des employés de TPE bénéficient de formations régulières, contre presque 100 % dans les grands groupes. Il est crucial que l’État et les acteurs de la formation soutiennent davantage cette approche pour qu’elle soit adoptée plus largement.  Source : https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/10/20/catherine-bissey-chercheuse-en-management-les-tres-petites-entreprises-sont-bien-souvent-les-oubliees-de-la-formation-professionnelle_6356468_1698637.html?utm 4. Innovations Investissement d’Amazon dans la formation numérique en France : Amazon Web Services (AWS) prévoit de former 600 000 Français aux compétences numériques d’ici 2030, en partenariat avec des écoles, des organismes de formation et des recruteurs. Cette initiative vise à combler le déficit de compétences dans des domaines tels que l’analyse de données, la cybersécurité et l’intelligence artificielle.  Source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/24/amazon-s-investit-dans-la-formation-au-numerique-en-france_6359207_3234.html?utm Conclusion Ce mois de février 2025 est marqué par des réformes significatives dans la formation professionnelle, l’intégration accrue de l’IA dans les pratiques professionnelles et des initiatives visant à combler le déficit de compétences dans des secteurs clés. De nouvelles dispositions réglementaires témoignent également d’une attention accrue portée à la sécurité au travail et à la protection de l’environnement. Pour aller plus loin Consultez nos articles détaillés sur les normes ISO ou contactez-nous pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure dans vos démarches QSE. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Coacher dans un monde en pleine mutation - Les apports de "la 3ème voie du Vivant"

    Le 23 octobre dernier ICF Synergie a diffusé un webinaire fort intéressant sur “La 3e Voie du Vivant - La Nature et sa Robustesse comme source d’inspiration en Coaching” . Ce Webinaire était animé par Olivier Hamant , Docteur en biologie, et Jean-Luc Pening , Coach PCC. Il à mis en lumière l’importance de la robustesse inspirée du vivant, en opposition à la recherche de performance souvent privilégiée dans notre société. Voici un bref résumé des notions qui y sont abordées et de l'apport qu'elles peuvent fournir au coaching... Sources : https://youtu.be/PRZOz4Y7itA Introduction au concept de robustesse La nature en tant que source d’inspiration pour le coaching. Olivier Hamant, chercheur en biologie, a consacré sa carrière à l’étude de la robustesse des plantes face aux fluctuations de leur environnement. Jean-Luc Pening, bio-ingénieur devenu coach après un tournant dans sa vie, partage son expérience personnelle de la résilience et de la reconstruction. L’approche de la robustesse , est fondée sur l’idée que le vivant ne cherche pas la performance absolue, mais plutôt une adaptation constante à un environnement changeant. Contrairement aux paradigmes actuels de la productivité et de l’efficacité , la robustesse valorise des notions telles que l’ imprévu , la redondance , l’ hétérogénéité , et l’ inachèvement . Les principes biologiques de la robustesse par Olivier Hamant La nature maintient sa stabilité à travers des principes contre-intuitifs : 1. L’inefficacité apparente – Le vivant ne suit pas un chemin linéaire et prévisible. Par exemple, la croissance des arbres est irrégulière et dépend d’une multitude de facteurs. 2. L’hétérogénéité – La diversité des formes et des réponses biologiques permet une adaptation aux changements. 3. L’incertitude et la flexibilité – Les plantes, par exemple, ne savent pas à l’avance où pousseront leurs branches, ce qui leur permet de maximiser leurs chances de survie. 4. L’incohérence et l’aléatoire – Ces éléments, souvent perçus comme des faiblesses dans les systèmes humains, constituent une force dans la nature en permettant l’amortissement des chocs extérieurs. Ces principes peuvent être appliqués dans les organisations humaines, notamment dans le domaine du coaching, en encourageant une approche plus fluide et adaptable des processus de développement personnel et professionnel. Application des principes de la robustesse au coaching par Jean-Luc Pening Afin d'intégrer ces concepts dans l’accompagnement des individus et des équipes, le coaching ne devrait pas être centré uniquement sur l’atteinte rapide des objectifs, mais plutôt sur la construction d’une autonomie robuste . Quelques outils inspirés du vivant : 1. L’objectif “Smooth” – Contrairement aux objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels), les objectifs smooth mettent l’accent sur la motivation intrinsèque, l’ouverture aux opportunités et l’harmonie avec les ressources personnelles. 2. L’approche “Topatitude” – Inspirée du comportement des racines des arbres, cette approche prône une exploration patiente et curieuse du potentiel du coaché, en acceptant l’inconnu et en apprenant à naviguer avec flexibilité face aux obstacles. 3. L’outil “Et alors ?” – Une méthode permettant d’accueillir les situations sans jugement et d’explorer les opportunités cachées dans les défis rencontrés par les coachés. 4. La redécouverte de la zone de confort – Contrairement à l’idée répandue qu’il faut “sortir de sa zone de confort”, il faut plutôt la reconstruire et l’élargir progressivement, en s’appuyant sur les forces et les ressources internes. La robustesse en entreprise et dans la société La robustesse n’est pas seulement un concept individuel mais elle peut aussi être adoptée à l’échelle des entreprises et des sociétés. L’agroécologie, où la diversité et l’interconnexion assurant la résilience face aux crises climatiques et économiques, sont des exemples concrets d’organisations ayant adopté des modèles biologiques. Il est important de passer d’une logique de “performance systématique” à une logique de “robustesse permanente”, où les marges de manœuvre et l’acceptation de l’imprévisible deviennent des atouts stratégiques. Les clés pour intégrer la robustesse dans son quotidien Voici sept clés pour favoriser une approche robuste dans nos vies personnelles et professionnelles : 1. L’audit de robustesse – Identifier les éléments redondants ou incohérents dans un système pour en comprendre les forces cachées. 2. Questionner les questions – Plutôt que de chercher des réponses rapides, interroger en profondeur la nature des problèmes à résoudre. 3. Identifier les freins – Travailler sur les résistances et les zones d’inertie plutôt que de chercher à les contourner. 4. Cartographier son environnement – Comprendre les interdépendances et renforcer les liens faibles. 5. Repenser les indicateurs – Abandonner les indicateurs de performance classiques au profit de tests de robustesse, comme des scénarios de stress-test. 6. Adopter une posture d’humilité – Accepter l’incertitude et favoriser la coopération plutôt que la compétition. 7. Encourager la maturation – Laisser du temps à l’évolution des projets sans chercher des résultats immédiats. L’importance de la posture du coach Le point central est la posture du coach dans un monde en perpétuelle fluctuation. La bienveillance, l’ouverture et l’humilité sont des valeurs essentielles pour accompagner efficacement les clients dans leur cheminement. Le Coach aide à transformer les épreuves en opportunités, illustrant parfaitement le concept de robustesse naturelle ; sa cécité et sa résilience inspire à envisager les difficultés comme des opportunités de croissance. Conclusion et enseignements Quel est notre rapport à la performance et à la réussite? Adoptons un regard inspiré du vivant, en cultivant la robustesse comme une réponse aux défis contemporains. Cette approche permet de mieux naviguer dans un monde en crise en misant sur l’ adaptabilité, la coopération et la diversité . La “3e Voie du Vivant” offre une perspective rafraîchissante sur le coaching et l’accompagnement, en prônant une vision plus organique et plus humaine du développement personnel et professionnel. Pour aller plus loin Olivier Hamant : Antidote au culte de la performance : La robustesse du vivant – Éditions Gallimard, août 2023. De l’incohérence : Philosophie politique de la robustesse – Éditions Odile Jacob, mars 2024. La troisième voie du vivant – Éditions Odile Jacob, février 2022. Jean-Luc Pening : Le coaching de la résilience : https://youtu.be/Vui8BWIIORI Intelligence et compétence émotionnelles en entreprise - Chapitre 6. L’accompagnement des salariés : émotion et coaching ; en collaboration avec François Kaisin - Editions L'Harmattan, 2018. Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Le nouveau référentiel MASE 2024

    "En 2014, le Système Commun MASE / France Chimie publiait la dernière version de son référentiel. Il avait été profondément refondu pour mieux prendre en compte la santé et l’environnement et il introduisait surtout pour la première fois la notion de culture SSE dans son évaluation. Après 10 ans de bons et loyaux services, il était nécessaire de le faire évoluer. Avec cette nouvelle version, notre objectif est d’amplifier ce qui avait été engagé en 2014 mais aussi d’introduire des nouveaux outils faisant partie des meilleures pratiques vues en entreprise." (source : mase-asso.fr ) 1. Changements dans la structure et la présentation • Introduction renforcée : Le référentiel 2024 met davantage l’accent sur l’amélioration de la culture SSE, en ciblant particulièrement les TPE/PME. • Nouveaux guides : Le référentiel 2024 inclut un “Guide des abréviations” pour faciliter la compréhension des termes techniques. • Langage : Le vocabulaire a été enrichi pour mieux refléter les attentes en matière de Sécurité, Santé et Environnement (SSE). 2. Processus de certification • Audit de certification : • Le processus d’audit est désormais décrit de manière plus précise avec des étapes détaillées (préparation, exécution, restitution). • Introduction d’un audit documentaire en plus de l’audit terrain. • L’audit prend en compte la maturité du système SSE , ce qui était moins détaillé auparavant. • Possibilité de neutraliser certaines questions , dans certaines conditions (non applicabilité selon la taille ou le contexte de l’entreprise). • Certification et suivi : • L’entreprise doit dorénavant signaler toute modification organisationnelle significative sous un délai d’un mois. • Suivi semestriel renforcé avec des exigences précises sur la qualité des indicateurs transmis. • Processus de recertification révisé pour inclure davantage d’évaluation de la performance. 3. Axe 1 - Engagement de la direction • Accent mis sur la culture SSE , avec une obligation de démontrer l’engagement à travers la participation active aux réunions, audits, et enquêtes. • Les objectifs SSE doivent inclure des facteurs organisationnels et humains pour garantir leur atteinte. • Une meilleure structuration des plans d’actions SSE , qui doivent être mis à jour régulièrement et adaptés aux besoins évolutifs de l’entreprise. • Inclusion des indicateurs environnementaux , avec de nouveaux critères pour suivre les performances environnementales. 4. Axe 2 - Compétences et qualifications professionnelles • Le référentiel 2024 met davantage l’accent sur le développement du “savoir-être” , en plus du savoir et du savoir-faire. • Ajout de critères pour mesurer l’efficacité des formations et leur impact sur les comportements SSE. • Mise en place de dispositifs d’évaluation continue des compétences. 5. Axe 3 - Organisation du travail • L’analyse des risques a été renforcée avec une approche plus précise et dynamique des risques liés aux interventions. • Une meilleure définition des responsabilités de chaque acteur dans l’organisation SSE. • Inclusion des nouvelles exigences légales et contractuelles plus strictes. 6. Axe 4 - Efficacité du système de management • Intégration d’une évaluation approfondie des performances SSE à travers des indicateurs clés adaptés à chaque secteur d’activité. • Développement d’une approche proactive pour anticiper les non-conformités et mettre en place des actions correctives adaptées. 7. Axe 5 - Bilan et amélioration continue • Le référentiel 2024 insiste sur la nécessité de revues régulières des objectifs et indicateurs SSE pour assurer une amélioration continue efficace. • Inclusion d’une analyse plus poussée des retours d’expérience (REx) et des bonnes pratiques pour favoriser une amélioration collective. 8. Autres améliorations et nouvelles exigences • Intégration des principes de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans le cadre du management SSE. • Renforcement du suivi des entreprises sous-traitantes avec des critères plus stricts pour garantir leur niveau de management SSE. • Ajout de mesures spécifiques pour les travailleurs temporaires et les entreprises de petite taille. Conclusion La version 2024 du référentiel MASE est plus complète et vise à une approche plus structurée et adaptée aux réalités opérationnelles des entreprises, en mettant davantage l’accent sur la culture SSE, la prévention proactive et la prise en compte des aspects environnementaux et sociétaux. Pour aller plus loin Vous souhaitez mettre en oeuvre une démarche MASE dans votre entreprise ? Contactez-nous pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure adapté à vos besoins. Sources : https://mase-asso.fr/officiel-publication-referentiel-mase-v2024/ Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Évolutions QSSE : Réglementation, Techniques, Métiers et Innovations

    Janvier 2025 Voici un point sur les évolutions, au cours des dernières semaines, dans les domaines de la Qualité, Sécurité, Santé, Environnement (QSSE), ainsi que celui de la formation professionnelle (Qualiopi). Cette synthèse rend compte des dernières mises à jour réglementaires, innovations techniques, tendances métiers et nouvelles pratiques dans ces secteurs. 1. Réglementation Mise à jour des tableaux des maladies professionnelles L’Association des accidentés de la vie (FNATH) plaide pour une refonte des tableaux des maladies professionnelles en France. Ces tableaux servent à identifier les pathologies liées à l’exposition professionnelle (ex. : cancers, troubles musculo-squelettiques). Selon la FNATH, les connaissances scientifiques et médicales ont évolué, révélant de nouveaux risques professionnels qui ne sont pas encore reconnus dans les textes actuels. Une mise à jour permettrait une meilleure reconnaissance des droits des travailleurs exposés. Les revendications portent notamment sur l’inclusion de nouvelles maladies liées à l’exposition aux produits chimiques et aux risques psychosociaux. ➡ Implications pour les entreprises : Les employeurs doivent rester vigilants aux évolutions réglementaires et adapter leurs démarches de prévention et de déclaration des maladies professionnelles. Source : FNATH Présence d’amiante dans des carrières françaises Une enquête du ministère de la Transition écologique a révélé la présence d’amiante dans 16 carrières de roches massives en France. Ces découvertes concernent principalement les secteurs de l’Ouest et du Sud-Est du pays. L’exploitation de ces matériaux, s’ils ne sont pas correctement gérés, représente un risque pour la santé des travailleurs (cancers pulmonaires, mésothéliomes). Le gouvernement recommande désormais des mesures de prévention renforcées, notamment des protocoles stricts de surveillance de l’exposition et d’évacuation des poussières. ➡ Impact pour les entreprises : Obligation de mise en place d’un suivi strict des expositions et de renforcer les EPI (équipements de protection individuelle). Source : Ministère de la Transition écologique 2. Technique Prévention des risques liés aux postures sédentaires L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) a récemment publié une animation pédagogique visant à sensibiliser les salariés et les employeurs aux risques liés à la sédentarité prolongée en entreprise. Les positions assises prolongées favorisent l’apparition de troubles musculo-squelettiques (TMS), de maladies cardiovasculaires et d’autres pathologies chroniques. L’INRS recommande des actions telles que la mise en place de pauses actives, l’aménagement ergonomique des postes de travail, et la sensibilisation du personnel à la nécessité de bouger régulièrement. ➡ Recommandations pratiques : Intégration d’équipements comme des bureaux assis-debout et encouragement aux pauses dynamiques. Source : INRS Outil d’évaluation des risques d’exposition au radon En collaboration avec l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’INRS a mis à jour un outil numérique permettant aux entreprises d’évaluer les risques d’exposition au radon, un gaz radioactif naturel présent dans certaines zones géologiques. Cet outil propose des mesures spécifiques à appliquer selon les niveaux détectés et vise à réduire l’exposition des travailleurs à long terme. Il est particulièrement utile pour les bâtiments souterrains et les installations situées dans des zones à forte concentration naturelle de radon. ➡ Mesures à adopter : Réalisation de mesures périodiques, amélioration de la ventilation, et renforcement des procédures de sécurité. Source : IRSN 3. Métiers Impact des risques psychosociaux (RPS) sur la santé des salariés Une étude récente de l’INRS a mis en lumière l’impact des risques psychosociaux (RPS) sur la santé des salariés. Les principales conséquences identifiées incluent l’augmentation du stress, la dépression, ainsi que des maladies physiques telles que les troubles cardiovasculaires et les TMS. L’étude démontre que la surcharge de travail, le manque de reconnaissance et l’isolement social sont des facteurs clés influençant la santé des employés. ➡ Actions recommandées : Formation des managers à la prévention des RPS, mise en place d’un dialogue social régulier, et développement d’un plan de qualité de vie au travail (QVT). Source : INRS Formation sur les actualités en santé-sécurité, environnement et RSE Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (CERIB) propose des sessions de formation en mars et avril 2025 visant à accompagner les professionnels dans la compréhension des évolutions réglementaires en matière de santé-sécurité, environnement et responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ces formations mettent l’accent sur les nouvelles obligations légales, les outils de mise en conformité et les bonnes pratiques du secteur. ➡ Opportunités pour les professionnels : Mise à jour des compétences réglementaires et meilleure anticipation des contrôles. Source : CERIB 4. Innovations Utilisation de l’intelligence artificielle en prévention des risques Adecco, leader du travail temporaire, a récemment lancé une solution basée sur l’intelligence artificielle (IA) pour la prévention des accidents du travail. Cette plateforme analyse les données des travailleurs en temps réel et identifie les situations à risque en fonction de l’historique des incidents et des conditions de travail. L’outil permet aux entreprises de mettre en place des actions correctives avant qu’un accident ne survienne. ➡ Bénéfices attendus : Réduction des coûts liés aux accidents, amélioration de la culture de sécurité, et optimisation des plans de prévention. Source : Adecco Exosquelettes et robots collaboratifs Le dernier numéro du magazine “Travail & Sécurité” de l’INRS consacre un dossier complet aux exosquelettes et robots collaboratifs. Ces technologies sont de plus en plus utilisées dans les industries pour soulager les travailleurs des tâches pénibles et réduire les TMS. Les exosquelettes assistent notamment dans la manutention de charges lourdes, tandis que les robots collaboratifs permettent d’automatiser certaines tâches répétitives sans supprimer l’interaction humaine. ➡ Enjeux pour les entreprises : Intégration progressive dans les processus de production, formation des opérateurs et évaluation des bénéfices en termes de santé et productivité. Source : Travail & Sécurité Conclusion Ces évolutions soulignent la nécessité pour les entreprises de s’adapter en permanence aux changements réglementaires et technologiques afin d’améliorer la sécurité et le bien-être des salariés. La formation continue et l’adoption d’innovations comme l’IA et les exosquelettes joueront un rôle clé dans la prévention des risques et l’amélioration des conditions de travail. Pour aller plus loin Consultez nos articles détaillés sur les normes ISO ou contactez-nous pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure dans vos démarches QSE. 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  • Comment l'IA peut contribuer à améliorer la sécurité au travail

    L’utilisation de l’IA en sécurité au travail : un atout majeur pour les entreprises Dans un monde de plus en plus numérique, les entreprises cherchent constamment à optimiser leurs processus tout en garantissant la sécurité de leurs employés. L’intelligence artificielle (IA) se révèle être un outil puissant pour répondre à ces enjeux. Comment l’IA peut-elle contribuer à améliorer la sécurité au travail et à protéger les salariés ? Voici quelques exemples concrets et des pistes de réflexion. Identification préventive des risques L’IA permet d’analyser d’immenses quantités de données pour détecter les risques potentiels avant qu’ils ne se manifestent. Par exemple, des capteurs intelligents connectés à des systèmes d’IA peuvent surveiller en temps réel l’état des équipements dans une usine. En cas de signe précurseur de défaillance, comme des vibrations anormales ou une surchauffe, l’IA peut alerter les opérateurs pour qu’ils interviennent avant qu’un accident ne survienne. Exemple : Dans le secteur de la construction, des algorithmes d’IA peuvent analyser les images captées par des drones pour identifier des zones de danger (risques de chutes, matériaux instables) et recommander des mesures correctives. Lien : https://demeter-fb.fr/iot-ia-supervision-en-temps-reel-le-role-des-capteurs-et-dispositifs-connectes-dans-la-surveillance-des-performances-des-equipements/?utm_source=chatgpt.com Surveillance en temps réel Les systèmes basés sur l’IA peuvent surveiller les activités sur un site de travail en temps réel. Les caméras équipées d’IA peuvent, par exemple, détecter si un employé ne porte pas l’équipement de protection individuelle (EPI) requis ou s’il entre dans une zone interdite. Ces alertes immédiates permettent de réagir rapidement et de réduire les risques d’accident. Exemple : Dans un entrepôt, un système d’IA pourrait signaler en temps réel lorsqu’un employé se trouve trop près d’un engin de levage en mouvement. Lien : https://www.lebigdata.fr/integration-ia-dans-cameras-de-surveillance?utm_source=chatgpt.com Formation adaptée et simulation L’IA offre également des opportunités pour améliorer la formation en matière de sécurité. Les simulateurs basés sur l’IA permettent aux employés de s’entraîner à faire face à des situations dangereuses dans un environnement virtuel, sans risque pour leur intégrité physique. De plus, l’IA peut personnaliser les modules de formation en fonction des compétences et des besoins individuels de chaque salarié. Exemple : Dans l’industrie chimique, des simulations immersives basées sur l’IA permettent aux employés de se préparer à réagir en cas de fuite toxique ou d’explosion. Lien : https://www.inrs.fr/inrs/recherche/etudes-publications-communications/doc/publication.html?refINRS=EL2020-005%2FP2023-034%2Fvp36&utm_source=chatgpt.com Analyse des données pour une prévention continue En exploitant des données historiques sur les incidents, l’IA peut identifier des tendances et des causes récurrentes d’accidents. Ces informations précieuses permettent aux responsables de la sécurité de mettre en place des actions préventives ciblées, comme modifier les procédures ou renforcer la formation dans des domaines spécifiques. Exemple : Une entreprise de logistique peut utiliser l’IA pour analyser les accidents impliquant des chariots élévateurs et ainsi déterminer si des ajustements sont nécessaires dans l’organisation des zones de stockage. Lien : https://digital-tpe-grandest.com/lintelligence-artificielle-dans-la-gestion-des-risques-prevoir-pour-mieux-agir/?utm_source=chatgpt.com Les avantages pour les entreprises L’utilisation de l’IA en sécurité au travail présente de nombreux bénéfices : Réduction des accidents : en identifiant les risques et en intervenant rapidement. Amélioration de la conformité : grâce à une surveillance constante et à des alertes préventives. Gain de temps et d’efficacité : les systèmes automatisés permettent aux responsables de s’occuper de tâches à plus forte valeur ajoutée. Soutien à la culture de sécurité : en impliquant les employés dans des processus évolutifs et personnalisés. Conclusion L’IA transforme progressivement la manière dont les entreprises abordent la sécurité au travail. En offrant des solutions innovantes pour anticiper, surveiller et réagir aux risques, elle contribue à créer des environnements de travail plus sûrs et plus efficients. Pour les entreprises, investir dans ces technologies n’est pas seulement un choix stratégique, mais aussi un engagement en faveur du bien-être de leurs employés. Sources 1. Rapport de l’OCDE sur l’IA et la sécurité au travail (2023). 2. Articles de la revue « Safety Science », éditions 2022. 3. Rapport de PwC sur l’impact de l’IA dans l’industrie (2023). 4. Site de l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail (EU-OSHA). 5. « Applications concrètes de l’IA dans la prévention des risques », Livre Blanc, IBM (2023). Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

  • Évolutions QSSE : Réglementation, Techniques, Métiers et Innovations

    Novembre 2024 Introduction Au cours des dernières semaines, de nombreuses évolutions ont marqué les domaines de la Qualité, Sécurité, Santé et Environnement (QSE), ainsi que celui de la formation professionnelle. Cet article propose une synthèse des mises à jour réglementaires, innovations techniques, tendances métiers et nouvelles pratiques dans ces secteurs. Réglementation : Quelles sont les nouveautés à connaître ? Priorités de contrôle des ICPE en 2025 Le ministère de la Transition écologique a dévoilé cinq axes de surveillance prioritaires pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en 2025. Parmi eux : La gestion des substances PFAS, Les mesures de prévention des accidents industriels, La lutte contre les trafics de déchets. Ces priorités témoignent d’une volonté de renforcer la protection de l’environnement et d'accélérer l'instruction des dossiers réglementaires. Le référentiel MASE 2024 : ce qui change La version 2024 du référentiel MASE impose des exigences accrues pour garantir la sécurité des interventions sur site. Les entreprises concernées ont jusqu'à 2026 pour aligner leurs pratiques sur cette mise à jour. Techniques : Quelles avancées marquantes en QSE ? Comparatif MASE et ISO 45001 : quel référentiel pour quel besoin ? Une étude récente compare les atouts de deux référentiels majeurs : Le MASE , adapté aux activités nécessitant une gestion stricte de la co-activité. L' ISO 45001 , qui adopte une vision plus générale de la sécurité au travail. La gestion du changement intégrée aux normes ISO La gestion proactive des changements est devenue un pilier des normes ISO (9001, 14001, 45001). Que ce soit pour un nouvel équipement ou une réorganisation interne, cette approche garantit une transition en douceur et conforme aux exigences normatives. Métiers : Les compétences QSE à l’heure des dérèglements climatiques Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) propose 17 recommandations pour adapter les environnements de travail aux impacts climatiques. Les principaux axes : Impliquer les travailleurs dans les solutions, Réinventer les conditions de travail face aux températures extrêmes. Par ailleurs, l’évolution constante des normes ISO nécessite une montée en compétences des professionnels. Les organismes de formation s’adaptent avec des programmes axés sur la gestion des risques et l’amélioration continue. Innovations : Vers un QSE intégré et performant Systèmes de management intégrés L’intégration des normes ISO 9001, 14001 et 45001 au sein d’un même système de management devient un enjeu stratégique pour les entreprises. Cette approche favorise une gestion globale des risques tout en améliorant la performance environnementale et sécuritaire. Tendances 2024 : focus sur la sécurité Les évolutions conjointes des référentiels MASE et ISO 45001 en 2024 encouragent les entreprises à repenser leur système de management pour répondre à des exigences toujours plus poussées. Conclusion Les récentes évolutions dans les domaines QSE et de la formation professionnelle témoignent d’un besoin croissant d’adaptation et d’innovation. Que ce soit pour rester conforme aux exigences légales ou pour anticiper les nouveaux défis, les entreprises doivent rester proactives. Pour aller plus loin Consultez nos articles détaillés sur les normes ISO ou contactez-nous pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure dans vos démarches QSE. Sources Actu-Environnement : Actualités Risques MASE-France : Rapport comparatif MASE – ISO 45001 Blog QHSE : Référentiel MASE vs ISO 45001 OpenSafe : Référentiel MASE 2024 : Découvrez les Nouveaux Changements et leur Impact PréventionBTP : MASE et ISO 45001 : comment structurer sa politique santé-sécurité avec un système demanagement Preventica : Les recommandations du CESE pour adapter les environnements de travail aux dérèglementsclimatiques Serce : MASE, ISO 45001 : Les systèmes de management sécurité évoluent en 2024 AFNOR Compétences : Système de management ISO 45001 et MASE Ce texte a été écrit en partie par une IA et contrôlé par nos soins ➡️

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